Pour réduire le nombre croissant d'appels (+ 5% par an) non justifiés et des demandes de plus en plus variées, il est prévu d’associer ARS (Agences régionales de santé), missions régionale de santé et SAMU pour mettre en place des plateforme d'information santé sur internet grâce aux technologies de l'information et de la communication (TIC), à l’image de celle du Samu/centre 15 de Bordeaux -www.infocitoyen33.sante.gouv.fr.
Des financements devraient voir le jour pour développer l'idée à tout le territoire et approfondir les possibilités de l’outil.
Ce site accessible à tous donne des informations sur la santé, la prévention, la législation, les services de garde comme les pharmacies, les transporteurs sanitaires, les médecins de gardes..., des "pages jaunes santé" et des liens vers le site Ameli de l'assurance maladie, comme vers tous les sites d'intérêts de santé communautaires.
Une partie sera réservée aux professionnels de santé et permettra le suivi des patients en réseau avec les centres de régulations, les établissements de santé et tous les acteurs de la profession médico sociale.
Dans le même esprit, une plateforme téléphonique accueillera les appelants via des opérateurs médico sociaux (ou des PARMS).
Le tri suivra la voie normale : décrochage, prise d'information, tri initial par le PARMS puis orientation vers la plateforme avec ou sans passage par le médecin régulateur (sur protocole de régulation).
A Toulouse, la maison de la tranquillité met en place un standard accueillant les appels des habitants pour les orienter vers les services adéquats de sécurité, salubrité, hygiène, social et santé non urgent.
Dans d’autres départements, ce sont des standards automatiques qui orientent vers le 15 ; après le premier contact avec le PARMS, l’appelant est guidé sur une plateforme d’information, ce qui réduit ainsi le nombre de dossiers de régulation ouverts ou le temps passé par l’opérateur.
Côté patients, il existe une augmentation des demandes d’assistance, un souhait de plus en plus fort de ne pas être transporté à l’hôpital au profit, pour les patients chroniques, de l’hospitalisation à domicile (HAD). La création d’une plateforme télé-médico-sociale et sanitaire pourrait être le concept de demain : l’e-santé.
Grâce à la télé médecine, et aux nouvelles technologies de communication et de transmission, il peut être possible de suivre un certain nombre de patients et de pathologies depuis un centre d’analyse et d’interprétation sur une plateforme pluridisciplinaire (HAD, unité de médecine judiciaire, maisons et gardes médicales, centres anti poison, Samu social, consultations spécialisées).
Les SAMU, plateformes déjà autonomes et déjà en liens technologiques avec leurs partenaires, pourraient offrir cet hébergement. Cette interface au plus près du patient permettrait de rapprocher ces derniers des centres d’experts.
Via les transmissions modernes, les signaux de télémédecine pourraient être analysés par les centres experts, et orientés par les médecins régulateurs vers les spécialistes. Ces nouvelles régulations pourraient être une interface entre patients, professionnels, et structures.
James IACINO
Rédacteur Infirmiers.com
james.iacino@izeos.com
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