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Tempête: en Midi-Pyrénées, pas de problème pour les hôpitaux mais des difficultés pour des Ehpad

Publié le 27/01/2009

Interrogé lundi matin par l'APM, le directeur de l'ARH Midi-Pyrénées Pierre Gauthier indique qu'"il n'y a pas de remontée des hôpitaux évoquant des dégâts significatifs ou sensibles". Donc, "sous réserve d'inventaire" plus détaillé, les établissements de la région n'ont pas rencontré de problème majeur.

Bien qu'il y ait eu des inondations dans plusieurs départements, l'Aveyron notamment ayant débordé, aucun hôpital n'a eu à déplorer d'inondation.

"Quand il y a eu des coupures d'électricité, par exemple dans le Gers, les groupes électrogènes ont fonctionné", a indiqué le directeur de l'ARH.

Cela n'est pas le cas en revanche pour certaines maisons de retraite et foyers pour handicapés qui n'avaient pas de solution de secours et pour lesquels "il a fallu amener des groupes électrogènes".
Plusieurs établissements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) dans le Gers et un dans le Tarn ont rencontré ce type de problème.

"J'ai demandé aux Ddass [directions départementales des affaires sanitaires et sociales"> de donner la priorité à la réponse aux problèmes des établissements médico-sociaux", précise Pierre Gauthier. De même, les hôpitaux doivent "faire un effort" pour les maisons de retraites. Certes il ne peut pas y avoir de transfert massif de personnes des Ehpad vers les hôpitaux, mais "on avait vendredi des capacités disponibles, malgré la grippe qui touche actuellement la région".

Interrogé sur un éventuel afflux aux urgences après la tempête, le directeur de l'ARH indique que les chiffres dont il dispose ne montrent pas d'augmentation, ce qui est dû notamment au fait qu'en raison des alertes de prudence, il y a eu moins de circulation automobile.

On a observé en revanche une forte sollicitation des appels aux centres 15, mais il s'agissait principalement de demandes d'information et cela n'a pas conduit à une augmentation des sorties des Samu/Smur.

"Les hôpitaux sont attentifs aux risques d'intoxication" liés à l'utilisation de groupes électrogènes et il y a eu des admissions aux urgences pour intoxications.

Concernant le personnel des hôpitaux, certains qui habitaient loin de leur établissement n'ont pas pu venir et des personnels plus proches ont "pris le relai", mais ce n'était "pas massif". "On a l'habitude du système D", souligne Pierre Gauthier.


Source : infirmiers.com