La mesure du rythme respiratoire à l'admission pourrait donc constituer un critère simple permettant d'identifier des patients à haut risque, suggèrent ces résultats, qui sont toutefois obtenus sur une population de taille modeste.
S. Carvalho de l'hôpital de Vila Real et ses collègues ont étudié 98 patients admis pour un syndrome coronaire aigu. Ils ont été divisés en deux groupes selon que leur respiration était normale (moins de 20 cycles de respiration par minute; 60% des patients) ou qu'ils présentaient une tachypnée (au-dessus de ce seuil; 40% des patients).
La mortalité hospitalière s'est élevée à 23,1% chez les patients admis avec une tachypnée, comparé à seulement 3,4% chez les eupnéiques.
Après ajustement statistique pour l'âge et le sexe, les chercheurs ont calculé qu'une accélération du rythme cardiaque multipliait par 5,8 le risque de décès durant l'hospitalisation.
Les patients présentant une tachypnée avaient -pour ceux ayant un infarctus- une classe Killip légèrement plus élevée, et en moyenne leur fraction d'éjection ventriculaire gauche était un peu plus faible. Et surtout, le taux de peptide natriurétique de type B (BNP) était significativement plus élevé: 267 pg/mL contre 109 pg/mL pour les autres patients. Leur troponine I n'était en revanche par significativement différente.
INFOS ET ACTUALITES
Syndrome coronaire aigu et rythme respiratoire
Publié le 01/11/2008
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Source : infirmiers.com
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