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INFOS ET ACTUALITES

Substances chimiques à risques pendant la grossesse.

Publié le 27/11/2008

La ministre s'est exprimée au ministère de l'écologie, tout voisin géographiquement du ministère de la santé et dont elle était à la tête de mai 2002 à mars 2004, en ouverture du colloque "environnement chimique, reproduction et développement de l'enfant" organisé dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne.

Roselyne Bachelot souhaite que l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) réalise cette campagne d'information qui s'adressera non seulement au grand public, aux femmes enceintes ou susceptibles de l'être, mais également aux professionnels de santé, pédiatres, gynécologues-obstétriciens et sages-femmes.

Le Danemark a déjà lancé des actions d'information similaires à destination des femmes enceintes à travers un petit guide délivrant neuf conseils simples disponible dans les cabinets de gynécologie-obstétrique, rappelle-t-on.

Roselyne Bachelot compte également faire insérer une information sur les risques de certaines substances chimiques lors de la grossesse dans le carnet de maternité.

Elle a enfin émis le souhait de faire étudier en partenariat avec les industriels la possibilité d'apposer sur les produits reprotoxiques un logo indiquant qu'ils ne sont pas recommandés aux femmes enceintes.

Certaines substances ont un effet avéré sur la reproduction et le développement de l'enfant, d'autres sont suspectées d'en avoir un, a rappelé la ministre qui va commander à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) une expertise collective sur la mutagénèse et la reprotoxicité des produits chimiques.

Cette expertise portera notamment sur les produits suspectés pour l'homme et l'animal d'être cancérogènes mutagènes et reprotoxiques (CMR), les CMR de classe 3. La campagne d'information de l'Inpes devrait intégrer les substances qui auront été identifiées par l'expertise collective de l'Inserm.

La ministre de la santé compte également saisir l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) pour faire réévaluer le risque, pendant la grossesse et chez le jeune enfant, des cosmétiques, notamment ceux distribués dans les maternités.

"J'interviendrai enfin au niveau européen pour que soit connue dans le respect du secret industriel la composition quantitative et qualitative des cosmétiques", indique-t-elle.

Des professionnels de santé et des toxicologues ont lancé à la mi-septembre une alerte sur les risques sanitaires potentiels de produits cosmétiques contenus dans les mallettes de naissance distribuées gratuitement dans les maternités.

Réagissant à cette alerte, l'Afssaps a annoncé début octobre sa décision de renforcer ses contrôles de tout le marché des produits cosmétiques destinés aux enfants de moins de trois ans, et en premier lieu des mallettes de naissance.


Source : infirmiers.com