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Quand la peur du jugement du médecin freine l’accès aux soins

Publié le 25/09/2017
Docteur avec une patiente

Docteur avec une patiente

Graphique sur le jugement

Graphique sur le jugement

Les patients se sentent-ils à l’aise face à  leur médecin ? Apparemment, non d’après une enquête récente! Et cela pourrait avoir des répercussions sur leur accès aux soins et même sur leur état de santé en général. En revanche, le jugement des infirmiers semble être heureusement moins redouté.

D’après une enquête, la blouse blanche susciterait la crainte au point de ne pas tout dire à son médecin. Interrogé sur leur rapport avec les professionnel de santé, les sondés redoutent des remarques désobligeantes ou des leçons de morales en particulier de la part des praticiens.

Plus de trois Français sur quatre aurait déjà craint ou expérimenté le jugement d’un professionnel de santé, que ce soit à propos de leur état de santé, un traitement dont ils souhaiteraient bénéficier ou d’une simple question. C’est ce que révèle une enquête réalisé sur un échantillon de 1000 personnes par l’Institut BVA à la demande de ZAVA, un service de consultation en ligne.

Plus concrètement les Français appréhendent surtout les remarques désobligeantes, inappropriées ou encore les leçons de morale de la part de… leur médecin ! Qu’il s’agisse de leur généraliste ou d’un spécialiste, les sondés sont 74% à redouter leurs réactions. En parallèle, ils sont 17% à éprouver des difficultés à parler à leur pharmacien, 16% à leur secrétaire médicale et 9% à un ou une infirmière.

Un sentiment présent surtout chez les femmes et les jeunes

La gent féminine et les 18-34 ans seraient les populations les plus touchés par ce sentiment. Ils sont respectivement 83 et 87% à l’avoir ressenti. De même, les chiffres sont similaires pour les personnes ayant déjà consulté pour des sujets d’ordre intimes comme des IST ou pour la pilule du lendemain.

Un impact sur la santé ?

Près d’une personne interrogée sur deux a admis avoir été freiné dans son accès aux soins en raison de ce malaise. Ils sont par exemple 45% à ne pas avoir osé aborder un sujet avec un professionnel de santé et 25% à avoir renoncé à une consultation, des soins ou un traitement à cause de ces appréhensions.  Ces craintes ne sont pas sans conséquences : plus de la moitié des sondés ont déclaré en avoir subi des répercussions (41% d’entre eux évoquent des conséquences psychologiques et 16% affirment que leur problème de santé s’est aggravé par la suite).

Roxane Curtet Roxane.curtet@infirmiers.com @roxane0706


Source : infirmiers.com