Inspirée par des rencontres avec l’Association Nationale des puéricultrices(teurs) diplômé(e)s et des étudiants (ANPDE), Sophie Auconie, députée de l’Indre-et-Loire, a formulé une question écrite le 19 février dernier, à l’attention d’Agnès Buzyn, ministre des Solidariotés et de la Santé, sur la formation et le rôle de cette spécialité infirmière. Nous partageons ici sa question.
Suite à la publication du livre blanc de l’ANPDE
, 92 propositions d’évolution de la spécialité d’infirmier(e) puéricultrices(teurs) pour garantir la santé des enfants
, des représentants de l’association au niveau national mais aussi régional, ont sollicités et ont été sollicités par leurs députés respectifs. Des rencontres qui ont permis de mettre en lumière les évolutions nécessaires à la spécialité pour toujours mieux soigner, guider et accompagner l’enfant et ses parents
, indique l’ANPDE dans son communiqué. C’est ainsi que la députée Sophie Auconie a souhaité formuler une question écrite à la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn. La députée préconise notamment que la formation IPDE soit reconnue par un Master 2.
Question publiée au Journal Officiel le 19 février 2019 :
Mme Sophie Auconie attire l'attention de Mme la ministre des Solidarités et de la Santé sur la formation des infirmières puéricultrices. En effet, en 2016, à la suite de la Grande conférence de la santé, des mesures avaient été engagées. En particulier la mesure treize sur l'encadrement pédagogique des formations paramédicales. Puis, une mission avait été confiée à l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et à l'Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche (IGAENR) la même année. Leur bilan était en concordance avec celui de l'Association nationale des puériculteurs diplômés et des étudiants (ANPDE). Les infirmiers puériculteurs diplômés d'État (IPDE) ou infirmiers pédiatriques sont présents partout : dans le secteur hospitalier, dans le secteur extra-hospitalier avec des consultations, dans les centres de protection maternelle et infantile (PMI), dans des secteurs spécifiques comme l'activité de soins techniques avancés. Ce type de soignants accompagne notamment les enfants avant et après leur hospitalisation. Il existe un vrai besoin de technicité et une nécessité d'aller plus loin dans leur formation. En effet, un infirmier a trois ans de formation générale. Pour autant sans être spécialisé, il sera reconnu comme ayant les même qualifications qu'une infirmière puéricultrice et aura donc les mêmes missions. Pourtant, pour être spécialisé en puériculture, les infirmiers suivent un cycle de formation d'un an voire deux qui ne permet pas de reconnaître leur qualification acquise comme « spécialité ». Il est nécessaire que cette formation soit reconnue comme celle des infirmiers anesthésistes qui a été revalorisée par un master 2, formation reconnue comme qualifiante. Elle lui demande donc de lui indiquer si les mesures de ce rapport seront appliquées par le Gouvernement aux infirmières puéricultrices.
Dans son communiqué, l’ANPDE se félicite de l’intérêt porté par la députée à l’égard des IPDE, de l’enfant et sa famille et attend la réponse de Mme La Ministre avec le plus grand intérêt
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Inès KheireddineJournaliste infirmiers.com ines.kheireddine@infirmiers.com @Ineskheireddine
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