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AU COEUR DU METIER

A propos de l'infirmière libérale "en garde à vue" dans le Jura...

Publié le 24/06/2016
information, voix

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Par communiqué de presse du jour, l'Ordre national des infirmiers réagit et rétablit la vérité sur l'information qui circule depuis ce matin et selon laquelle, dans le Jura, une infirmière libérale aurait été mise en garde à vue pour défaut d’inscription au tableau de l’Ordre.

L'ONI rétablit la vérité : l'IDEL, dans le Jura, n'a pas été mise en garde à vue pour non inscription à l'Ordre des infirmiers...

Cette affaire, dans laquelle aucune culpabilité n’est à ce jour établie, porte sur des faits graves mettant en cause la sécurité des patients et pas sur l’inscription à l’Ordre. Une information circule selon laquelle une infirmière aurait été mise en garde à vue pour défaut d’inscription au tableau de l’Ordre. Cette information est totalement erronée. Ce ne serait pas si grave si, dans cette affaire, il n’était pas question de faits ayant potentiellement nuit très gravement à un patient.

Jamais l’Ordre national des infirmiers n’a déposé de plainte au pénal contre un infirmier ou une infirmière pour non inscription au tableau rappelle Didier BORNICHE, président de l’Ordre. Dans cette affaire, une enquête est  actuellement en cours sur des faits graves survenus dans un EHPAD du Jura et concernant un patient. Il y a aussi une plainte de l’Assurance maladie. Aucune culpabilité n’est établie à ce jour. L’enquête se poursuit. Mais dans le cadre de cette enquête, il a été constaté que l’infirmière en cause n’était pas inscrite. La gendarmerie lui a donc logiquement demandé de régulariser sans délai sa situation.  

L’Ordre des infirmiers tient à cet égard à souligner que très pertinemment l’infirmière a été informée dès samedi 18 juin 2016 de sa convocation pour le mardi suivant et que la garde à vue n’a durée que 12 heures ce qui a permis d’assurer la continuité de soins aux patients. En ce moment même l’infirmière continue d’exercer. 

L’Ordre ne doute pas que dans cette affaire grave qui concerne la santé publique et la sécurité des soins délivrés aux patients toute la lumière sera faite. Pour l’heure la présomption d’innocence et le secret de l’instruction sont de mise.  

Ordre national des infirmiers, communiqué de presse du 24 juin 2016


Source : infirmiers.com