La HAS a publié ses recommandations sur "les pertes de connaissance brèves de l'adulte: prise en charge diagnostique et thérapeutique des syncopes", élaborées à la demande du Collège national professionnel des internistes (CNPI).
"La syncope est un motif très fréquent d'hospitalisations et de consultations, ce qui en fait un problème de santé publique majeur", explique à l'APM le Pr Patrick Jego, chef du service de médecine interne du CHU de Rennes et président du groupe de travail.
Dans son rapport, la HAS préconise de déterminer dès le moment de l'évaluation initiale si un patient ayant subi une brève perte de connaissance a bien été victime d'une syncope et non d'un autre trouble de conscience (épilepsie, accident vasculaire, etc.).
Dans l'affirmative, l'existence d'une maladie cardiaque doit être explorée car elle constitue un élément de gravité. Enfin, les données cliniques importantes permettant un diagnostic étiologique doivent être relevées.
"Des examens biologiques ne sont qu'exceptionnellement indiqués", précise la HAS.
Pour guider l'évaluation initiale, un arbre décisionnel et des éléments d'orientation diagnostique vers les différents types de syncopes sont proposés.
Par exemple, une perte de conscience survenant pendant ou immédiatement après la miction, la défécation, la toux ou la déglutition doit faire penser à une syncope situationnelle tandis que la présence d'événements précipitants tels qu'une douleur intense ou une émotion aiguillerait davantage vers une syncope vasovagale.
Le but est de définir des stratégies diagnostiques facilement réalisables car elles s'adressent à "tous les médecins, qu'ils soient en ville ou hospitaliers, et plus particulièrement les médecins généralistes, les urgentistes, les cardiologues, les neurologues, les gériatres et les internistes".
Tous sont en effet "concernés", insiste le Pr Jego, qui souligne que la réflexion menée par la HAS a privilégié une "démarche pratique, voire pragmatique". "
"On n'est pas parti de la science mais de la vie de tous les jours car il était inconcevable de mettre en place un examen clinique qu'un médecin ne pourrait pas réaliser à 3 heures du matin dans une maison de retraite", illustre-t-il.
Par ailleurs, la HAS propose des recommandations pour le traitement des syncopes avec l'objectif de prévenir les récidives et diminuer les risques de morbi-mortalité.
(Recommandations, synthèse et argumentaire disponibles à l'adresse www.has-sante.fr/portail/jcms/c_681605/pertes-de-connaissance-breves-d ...)
INFOS ET ACTUALITES
Prise en charge des syncopes
Publié le 29/08/2008
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Source : infirmiers.com
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