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Prendre soin de son cœur et faire le bilan

Publié le 29/09/2014
coeur mains

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Les maladies cardio-vasculaires en France

Les maladies cardio-vasculaires en France

Chaque année, la journée du 29 septembre est l'occasion de prendre soin de son cœur, et quoi de mieux qu'un test en ligne pour faire le point sur son état de santé ? Une bonne hygiène de vie est également nécessaire pour lutter contre les maladies cardiovasculaires...

A l'occasion de la Journée mondiale du cœur, mesurez votre risque cardiovasculaire.

Cette journée mondiale du coeur, initiée en 2000 pour informer le grand public  sur les maladies cardio-vasculaires, a pour but, cette année, de promouvoir des environnements sains pour notre cœur. L'heure est donc à la mesure du risque cardiovasculaire. Pour ce faire, des cardiologues bénévoles de la Fédération Française de Cardiologie ont élaboré le questionnaire en ligne « J'aime mon coeur », qui a été mis en place en 2012. Le test permet, au travers d'une quinzaine de questions, de faire le point sur son alimentation, son activité physique, sa consommation d'alcool et de tabac ou encore l'influence du stress au travail. Une fois qu'il a obtenu ses résultats, l'internaute a la possibilité de s'inscrire à un programme de coaching et de recevoir des conseils personnalisés de cardiologues pour mieux prendre soin de son cœur au quotidien. A ce jour, 250 000 personnes se sont auto-évaluées et plus de 60 000 internautes ont suivi le programme de coaching.

Et vous, comment va votre coeur, faites le test !

Pour un Plan Coeur

Pour que l'État prenne conscience de la nécessité de la mise en place d'un Plan cœur, la Fédération Française de Cardiologie a mis en ligne une pétition qui a déjà été signée par près de 115 000 personnes. Ainsi, elle rappelle qu'en France, les maladies cardiovasculaires sont la deuxième cause de mortalité et représentent 147 000 décès par an. Dans le monde, elles engendreraient 17,3 millions de décès selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). De plus, elles sont à l'origine d'environ 10 % des séjours hospitaliers et constituent 30 % des affections de longue durée prises en charge par l'Assurance Maladie. Pourtant, la plupart des maladies cardiovasculaires peuvent être évitées en réduisant les facteurs de risque tels que :

  • le tabagisme ;
  • une mauvaise alimentation ;
  • le manque d'activité physique ;
  • le diabète ;
  • l'hypertension artérielle.

En France, les maladies cardiovasculaires sont la deuxième cause de mortalité et représentent 147 000 décès par an.

Quid des apnées du sommeil ? (2) Les micro-réveils et la baisse d’oxygène dans le sang liée à l’arrêt de la respiration lors d’une apnée du sommeil peuvent en effet avoir des conséquences lourdes. En effet les risques d'hypertension sont multipliés par 5, les cancers par 4,8, les insuffisances coronariennes par 5... Par ailleurs, un patient souffrant d’apnée du sommeil augmente le risque de faire un AVC de 60% et à 4 fois plus de chance de développer un diabète de type 2. Quand on sait que l'apnée du sommeil toucherait 5 à 10 % de la population française et que 90 % des cas ne sont pas diagnostiqués (selon la HAS - INSV), une campagne de dépistage ne serait pas inutile...

Les maladies cardiovasculaires, source d'inégalités

La Fédération Française de Cardiologie relève que les maladies cardiovasculaires sont source d'inégalités. En effet, bien que la mortalité chez les hommes ait été considérablement réduite, elle progresse chez les femmes ce qui en font aujourd'hui la première cause de mortalité chez ces dernières. En outre, des disparités géographiques existent. En effet, selon les territoires, le taux de décès prématurés liés aux pathologies cardiovasculaires varie1. Ainsi, la moyenne française s’établit à 25,7 décès prématurés. Des écarts élevés sont observés dans la région Nord-Pas-de-Calais (+44,5%) et à La Réunion (+82,1%). Toutefois, plusieurs régions affichent des taux inférieurs à celui de la moyenne nationale, notamment le Rhône-Alpes (-20,2%), le Pays-de-la-Loire (-17,1%) ou encore l'Île-de-France (-16,7%). Ces disparités sont notamment liées à l'inégale répartition des facteurs de risque sur le territoire mais aussi à la variabilité de l'offre de soins et de la qualité des prises en charge.

L'OMS préconise de réduire les apports en sel pour sauver des vies

Le 17 octobre 2014, la démarche vers un Plan Cœur trouvera son achèvement avec la remise d'un Livre Blanc aux pouvoirs publics. Quant à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), elle appelle à l'occasion de cette journée mondiale du coeur les pays à prendre des mesures contre la consommation excessive de sel responsable de nombre de maladies cardiaques et d’AVC. En effet, en moyenne, les gens consomment autour de 10 grammes de sel par jour, soit environ le double de la quantité recommandée par l’OMS en provenance de l’ensemble des sources, y compris les aliments transformés, les plats prêts à consommer et les aliments préparés à domicile (moins de 5 grammes ou d’une cuillère à café par jour). L’OMS recommande que les enfants de 2 à 15 ans consomment une quantité de sel encore moindre, adaptée à leurs besoins en énergie pour la croissance.  Il y a du sel dans presque tous les aliments que nous consommons, soit en raison de la forte teneur en sel de la plupart des aliments transformés et prêts à consommer, soit parce que nous ajoutons du sel lorsque nous cuisinons, ajoute le Dr Chestnov. Il indique que réduire les apports en sel est le moyen le plus efficace dont disposent les pays pour améliorer la santé de leur population et incite l’industrie alimentaire à collaborer étroitement avec l’OMS et les gouvernements nationaux pour réduire graduellement la teneur en sel des produits alimentaires.

Note

  1. Disparités régionales de la mortalité prématurée par maladie cardiovasculaire en France (2008-2010) et évolutions depuis 2000-2002 – Bulletin épidémiologique hebdomadaire.
  2. Source : www.oniris-ronflement.fr

Rédaction d'Infirmiers.com


Source : infirmiers.com