Premier recours au plan canicule nouvelle formule

Il s'agit du premier recours au plan canicule depuis qu'il a été modifié en 2005, portant désormais sur des départements et non des régions.

Son premier niveau est activé depuis le 1er juin : c'est une veille saisonnière, opérationnelle jusqu'au 31 août, qui consiste en une vérification des dispositifs opérationnels et une veille quotidienne de l'activité sanitaire.

Le niveau 2, de "pré-alerte", consiste en la prévision à trois jours des phénomènes de chaleur. Il prévoit la diffusion de messages de prévention à destination de la population dans les zones concernées. Les préfectures sont invitées à mobiliser les mairies, les établissements de santé et médico-sociaux afin qu'ils puissent préparer la mise en oeuvre des mesures de protection des personnes vulnérables. Les événements graves et significatifs doivent être signalés sans délai.

Les niveaux 3 et 4 correspondent à "l'alerte" puis à "la mobilisation maximale". Ils sont lancés en cas de chaleur effective.

"Ce niveau 2 a été déclenché suite à une information de l'Institut de veille sanitaire (InVS) estimant que la vague actuelle de chaleur pourrait présenter un risque sanitaire pour la population à partir du 21 juin dans ces trois départements", a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué diffusé lundi soir.

"Cette analyse intègre notamment le fait que Météo France vient de réviser à la hausse les prévisions de températures sur les trois prochains jours. Désormais, les températures minimales et maximales moyennes attendues sur les trois jours à venir devraient dépasser les seuils de canicule. De plus, une pollution à l'ozone est attendue sur l'ensemble de ces régions", ajoute le ministère de la Santé.

Il explique également que "les températures pourraient approcher ces mêmes seuils de canicule pour les trois jours à venir en Ardèche, dans le Bas-Rhin, les Bouches-du-Rhône, la Drôme et la Haute-Saône./eh