Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées le samedi 2 avril dans plusieurs villes françaises à l'appel de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité et de plus de 90 organisations.
Ces manifestations visaient à protester contre la "dégradation" des services publics de santé dans différents domaines (prévention, offre de soins, dépendance, interruption volontaire de grossesse (IVG), psychiatrie, médecine du travail et médecine scolaire...), contre les restructurations hospitalières, le nombre insuffisant de recrutement de personnels, les inégalités entre les territoires de santé ou encore la politique visant à augmenter la part restant à charge pour les patients.
Dans un communiqué diffusé dimanche 3 avril, les organisateurs ont indiqué que "plus de 10.000 personnes" avaient été comptabilisées sur "une dizaine de villes". A Paris, le rassemblement a réuni entre 2.000 personnes, selon la Préfecture, et 5.000 selon les organisateurs.
Plusieurs syndicats de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) s'étaient joints à l'appel. Le président du Conseil régional d'Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, est venu apporter son soutien.
Plusieurs centaines de manifestants se sont également mobilisés dans d'autres grandes villes, comme à Lyon (500 selon la police), Bordeaux (400 selon la police, un millier selon les organisateurs), Rennes, Toulouse, Amiens ou Niort.
Les organisateurs de la journée doivent en faire un bilan mardi 19 avril. Ils pourraient organiser d'autres actions, rappelle-t-on.
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