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Pharmacies en ligne illégales : plus de 40 plaintes déposées

Publié le 10/08/2013
clavier médicaments

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De nouveaux sites internet illégaux de vente en ligne de médicaments ont été identifiés, portant leur nombre total à plus de 40 contre une dizaine auparavant, a indiqué le jeudi 8 août 2013 à l'APM le vice-président du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens, Jacques Fortuit.

Déjà plus de 40 sites de vente en ligne de médicaments illégaux

L'Ordre des pharmaciens a annoncé le mercredi 7 août 2013 qu'il avait porté plainte contre 11 sites internet soupçonnés de vendre des médicaments en ligne sans en avoir reçu l'autorisation. Selon ses premières investigations, les plates-formes sont basées à l'étranger et se font passer pour des pharmacies françaises en activité, en reprenant les noms de domaine de sites internet qu'elles n'ont pas conservés. "Quand nous avons porté plainte, 11 sites illégaux ont été cités. Aujourd'hui, nous en sommes à plus de 40, et nous ne nous faisons aucune illusion sur la forme exponentielle de la courbe", a indiqué Jacques Fortuit. "Nous n'imaginions pas que nous aurions aussi vite ce genre de problèmes. Cela faisait partie des sujets que nous devions traiter à la rentrée avec le ministère des affaires sociales et de la santé mais du coup les choses se sont accélérées", a-t-il poursuivi.

Les noms des nouveaux sites ont été transmis à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaeps), comme cela a déjà été le cas pour les 11 premiers. Une enquête va être ouverte. "Nous allons voir comment tout va s'organiser. Nous avons donné l'alerte, c'est maintenant à la gendarmerie de faire l'enquête. Il s'agit de réseaux internationaux qu'il va falloir démanteler", a commenté Jacques Fortuit. Ce dernier a ajouté que l'Ordre des pharmaciens était en "contact permanent" avec le ministère de la santé sur ce sujet. "Je trouve que nous avons affaire, au ministère, à des personnes qui se sont beaucoup impliquées et qui ont bien pris conscience des risques que pouvait comporter la vente sur Internet. Ils prennent la juste mesure des choses", a-t-il observé. Le représentant de l'Ordre a souligné que la vente en ligne était ouverte aux seuls médicaments vendus sans ordonnance. Or, certains sites commercialisent des produits soumis à prescription, comme le traitement de la dysfonction érectile sildénafil. En outre, les prix sont très bas, éveillant les soupçons de l'Ordre sur de possibles contrefaçons.

Lettre de Gérard Bapt à Marisol Touraine

Le député Gérard Bapt (PS, Haute-Garonne) a écrit le jeudi 8 août 2013 à la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, pour lui indiquer qu'il serait "important de redoubler les efforts d'information pour inciter à la prudence concernant les commandes que certains particuliers pourraient effectuer vers ce type de sites frauduleux, encourant des risques de consommation de produits frelatés". "Je pense qu'en sus des plaintes déposées par l'Ordre des pharmaciens, les entreprises pharmaceutiques concernées devraient également agir juridiquement", a-t-il ajouté.

Le ministère de la santé a rappelé le mercredi 7 août 2013 dans un communiqué les règles en vigueur, indiquant notamment que "seuls peuvent être autorisés par l'agence régionale de santé (ARS) compétente les sites exploités par des pharmacies physiques" Les internautes sont invités à vérifier sur le site de l'Ordre ou sur celui du ministère la légalité de la plate-forme sur laquelle ils se trouvent. "Les médicaments contrefaits, qui sont principalement écoulés par internet, sont dangereux", a observé le ministère.


Source : infirmiers.com