Le centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse et le centre hospitalier privé Saint-Grégoire de l'agglomération rennaise arrivent, comme en 2011, en tête du palmarès 2012 des hôpitaux et cliniques établi par l'hebdomadaire Le Point dans son édition du 23 août 2012.
Cette publication signe la 16ème édition du palmarès des hôpitaux publics et privés à but non lucratif et la 13ème pour le palmarès des cliniques.
Le trio de tête du tableau d'honneur des hôpitaux publics et privés à but non lucratif, comme en 2010 et 2011, demeure occupé par le CHU de Toulouse à la première place, devant le CHU de Lille, deuxième, et le CHU de Bordeaux en troisième place. Ils sont suivis par les Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), les CHU de Montpellier, Nantes et Tours, la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) à Paris, puis les CHU de Rennes et Nice.
Parmi les 50 établissements inscrits au tableau d'honneur figurent principalement :
- des CHU et des centres hospitaliers régionaux (CHR) ;
- sept établissements privés à but non lucratif: hôpital Saint-Joseph à Marseille, groupe Diaconesses-Croix-Saint-Simon à Paris, les hôpitaux privés de Metz, l'Institut mutualiste Montsouris (IMM) à Paris, l'hôpital Foch à Suresnes (Hauts-de-Seine), groupe hospitalier Saint-Joseph à Paris et la clinique mutualiste de Saint-Etienne ;
- et les centres hospitaliers du Mans, de la Roche-sur-Yon, Belfort/Montbéliard (Doubs) et de Colmar.
Le Point précise que cette année, l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) ne figure pas dans le classement, celle-ci ayant décidé, pour la première fois depuis 1998, de ne pas communiquer au Point les données d'activité détaillées de ses quatre établissements.
Le centre hospitalier privé Saint-Grégoire, situé près de Rennes, arrive pour la troisième année consécutive en tête du tableau d'honneur des cliniques, devant les Nouvelles cliniques nantaises et l'hôpital privé Jean Mermoz à Lyon.
Suivent la clinique de l'Union à Saint-Jean (Haute-Garonne), la polyclinique de la Louvière à Lille, le centre hospitalier privé Saint-Martin à Caen, la clinique de l'Anjou à Angers, la polyclinique de l'Atlantique à Saint-Herblain (Loire-Atlantique), la clinique Saint-George à Nice et la polyclinique de Courlancy à Reims.
Les classements reposent sur l'analyse de 63 spécialités médicales et chirurgicales pour les hôpitaux, contre 37 pour les cliniques, sur la base de plusieurs critères (activité, notoriété, durée de séjour et spécialisation), donnant lieu à une note sur 20. Ils se fondent également sur les questionnaires renseignés par les établissements, les données du programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI) ainsi que d'autres sources comme des annuaires de sociétés savantes et le bilan 2010 des activités de prélèvement et de greffe de l'Agence de la biomédecine (ABM).
Ces palmarès sont assortis d'un tableau de classement pour chacune des 63 spécialités observées, et d'une dizaine d'articles portant sur une pathologie ou une problématique particulière.
Le Point aborde notamment la situation de l'AP-HM, institution "en plein doute" selon l'hebdomadaire, qui pointe par ailleurs la décision du directoire, avalisée par la commission médicale d'établissement (CME), de ne pas communiquer ses données d'activité.
Les autres articles traitent de l'instauration d'un registre national pour les prothèses de cheville depuis le 1er juin, de la manière de choisir son établissement en matière de chirurgie esthétique, des inégalités de traitement s'agissant de la prise en charge du cancer de la vessie, et sur le lancement d'une nouvelle procédure de traitement du cancer du sein.
D'autres portent sur l'absence de nécessité de multiplier les bilans pré-opératoires en anesthésie, sur l'arrivée en 2013 de traitements à base de cannabis pour la sclérose en plaques, et la grogne de certains patients dénonçant des carences dans la prise en charge de l'accident vasculaire cérébral. Le Point illustre la problématique des difficultés de recrutement de médecins avec l'hôpital d'Argentan (Orne).
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