Communiqué de presse : Nous sommes surpris de voir arriver les décrets d’application pour un Ordre des infirmières et infirmiers de France sans qu’il n’y ait eu aucune concertation. Le ministère de la santé ne nous avait pourtant pas habitué à cette façon de faire et le travail sérieux que nous avions pu fournir entre toutes les associations et syndicats professionnels l’avait prouvé.
Pas de concertation et des décrets vides de sens et de substances. Les autres Ordres professionnels ont dans leurs décrets d’application l’ élaboration de leur code de déontologie et le dernier en date est celui des masseurs kinésithérapeutes. Alors pourquoi a-t-on supprimé l’élaboration du code déontologie, du premier article des décrets d’application pour les infirmières ?
Avec qui le ministère a-t-il travaillé ? Auprès de qui le ministère est il allé chercher ses informations ? Nous rappelons que tous les codes de déontologie sont élaborés par les structures ordinales. Exception une nouvelle fois pour les infirmières, alors que c’est l’ossature même d’une profession. Est-ce que çà veut dire que le ministère a choisit son camp et que sa bannière est « pas de vague ».
Ce que nous avions proposé :
L'ordre national des infirmiers et infirmières veille au maintien des principes d'éthique, de qualification et de compétence indispensables à l'exercice de la profession infirmière et à l'observation, par tous ses membres, des devoirs professionnels et des règles édictés par le code de déontologie. (Un décret en conseil d'état, pris après avis du conseil national de l'ordre des infirmiers et infirmières, fixe les règles du code de déontologie des infirmières et infirmiers. Ces dispositions se limitent aux droits et devoirs déontologiques et éthiques de la profession à l'égard des autres professionnels de santé et à l'égard de ses membres)
Ce que c’est devenu : Une des missions du Haut Comité des Professions paramédicales…
L’objectif de l’APOIIf et toutes les structures qui ont porté l’Ordre infirmier en France est de faire savoir aux 460 000 infirmières qu’une fois encore nous allons être les laissées pour compte d’une politique qui ne satisfait que très peu de professionnelles . Ce n’est pas possible de continuer à supporter ce mépris de la part de personnes qui pensent encore avoir une légimité pour parler d’une profession que certains ne connaissent même pas. Nous avions enfin l’occasion de devenir de véritables partenaires et une fois encore nous sommes reléguées au niveau de subalternes.
Régine Clément APOIIF
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