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Mémoire - La place de l'humour dans la relation soignant-soigné

Publié le 15/06/2016
patient soignant

patient soignant

Le 18 mai 2016, Étienne Cordier, alors étudiant en 3ème année de manipulateur en électroradiologie médicale à l'Institut supérieur technologique Montplaisir de Valence (promotion 2013-2016), a soutenu avec succès son mémoire de fin d'études sur « La place de l'humour dans la relation soignant-soigné ». Il a décidé de partager son travail avec la communauté d'Infirmiers.com et nous l'en remercions.

Faire preuve d'humour dans le soin permet de rassurer le patient.

Bien qu'ayant effectué son mémoire dans le cadre de ses études en manipulation en électroradiologie médicale, Étienne Cordier a souhaité le publier sur Infirmiers.com, la thématique « La place de l'humour dans la relation soignant-soigné » étant susceptible d'intéresser la communauté infirmière. Il introduit ainsi son travail de recherche : « Pourquoi rions-nous ? Quelle signification soulève l’action de rire ou de faire rire ? Peut-être est-ce pour affirmer notre existence dans le réel. Ou bien pour obtenir la reconnaissance de soi-même à travers le lien social qui s’établit lorsque nous partageons un moment de jovialité avec autrui. Quelle que soit la réponse – chacun disposant de sa propre interprétation – le rire est indiscutablement une preuve tangible de vie.

Une belle vie, c’est une vie heureuse, une vie joyeuse, une vie rieuse. Or, quel meilleur lieu d’expression de notre profonde humanitude que l’atmosphère aseptisée de l’hôpital ? Si nous avons tendance à assimiler les établissements médicaux à la maladie, voire même à la mort, nous en oublierions presque qu’ils constituent la représentation d’une ode à la vie.

Continuer à vivre, poursuivre sa vie comme autrefois, n’est-ce pas là l’objectif que se fixe tout soignant à l’égard de son patient ? Mais affirmer son humanité dans un environnement stérile, sans apparence de personnalité, n’est pas chose aisée.

Une formation à l’humour ne permettrait-elle pas d’agir sur notre façon d’appréhender certaines situations que nous affrontons ? Peut-être serions-nous alors plus enclins à user de l’humour au cours de notre pratique professionnelle ? Au final, apprendre à rire de bon coeur ne représenterait-il pas un bénéfice de vie à la fois du côté des patients mais aussi des soignants ? »

Lire le mémoire « L’humour, inné ou acquis »

Aurélie TRENTESSE  Journaliste Infirmiers.com aurelie.trentesse@infirmiers.com  @ATrentesse


Source : infirmiers.com