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Malaise et mobilisation à l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif

Publié le 23/04/2005

Des salariés du centre anti-cancéreux -administratifs, secrétaires médicales, personnel d'hôtellerie et de restauration, infirmières, praticiens- se sont rassemblés devant l'IGR lundi matin pour dénoncer le plan de retour à l'équilibre, avec des slogans comme "non à la sous-traitance" ou "plan cancer, danger pour l'IGR".

La CGT, FO, CGC et SUD contestent les mesures envisagées pour le retour à l'équilibre budgétaire de l'Institut. L'Intersyndicale dénonce la suppression de 176 postes par départs à la retraite, le projet de sous-traiter l'hôtellerie et la restauration, "la recherche mise à mal" ou encore la "suppression d'une retraite supplémentaire accordée aux médecins depuis de nombreuses années".

Les syndicats parlent d'un "énorme malaise", de conditions de travail de plus en plus difficile et d'un manque de communication avec la direction.

"Plusieurs praticiens sont en grève mais ont continué à travailler bénévolement", a témoigné le Dr Marc Bonnay, chef de service en biochimie, délégué syndical CGC, parlant d'un "ras-le-bol du corps médical" et d'inquiétudes supplémentaires avec l'arrivée de la tarification à l'activité qui ne permettra pas de financer la recherche.

Une reconduction du mouvement sous la forme d'un débrayage d'une heure par jour a été votée en assemblée générale dans la journée de lundi. L'intersyndicale a par ailleurs demandé un rendez-vous au ministère de la Santé. Un conseiller général du Val-de-Marne, Laurent Garnier, qui siège au conseil d'administration, s'est engagé à soutenir cette demande, rapporte FO.

Dans un communiqué diffusé lundi, Alain Lhostis, adjoint au maire de Paris chargé de la santé et des relations avec l'AP-HP, administrateur de l'IGR, a dénoncé les "conséquences lourdes" pour la qualité des soins et le développement de la recherche d'un "plan d'économie drastique" imposé à l'IGR par l'Etat et a affirmé son soutien aux personnels de l'Institut.

"Les suppressions massives d'emplois prévues auront des conséquences graves pour les conditions de travail du personnel médical et non médical à qui il est demandé des gains de productivité considérables, incompatibles avec une bonne prise en charge des malades atteints de cancer", estime Alain Lhostis, qui rappelle avoir condamné ce plan lors du conseil d'administration de l'IGR en octobre 2004.

L'IGR a enregistré un déficit budgétaire cumulé de 26 millions d'euros fin 2004, rappelle-t-on./sl/yg


Source : infirmiers.com