Seulement 16% des Français souffrant de troubles de sommeil suivent un traitement, selon une enquête de l'Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) et de la Mutuelle générale de l'Education nationale (MGEN) diffusée à l'occasion de la journée nationale du sommeil qui se déroulera le 16 mars 2012.
Quatre Français sur 10 déclarent souffrir d'au moins un trouble du sommeil (insomnie principalement, 22%) dans cette enquête menée en janvier 2012 auprès d'un échantillon de 1.010 personnes représentative de la population française de 18-65 ans.
Parmi ces personnes, 16% seulement rapportent suivre un traitement pour l'un de ces troubles, les deux tiers prenant un traitement médicamenteux, un tiers un traitement non médicamenteux et 1% les deux.
La majorité des patients traités souffrent d'une apnée du sommeil (30%) ou d'un syndrome des jambes sans repos (28%).
L'enquête indique aussi que la durée moyenne de sommeil des Français est de 7h05 en semaine et 8h11 le week-end. Un tiers des personnes interrogées font une sieste, de 57 minutes en moyenne.
Ces données indiquent que les Français ne dorment pas assez et la durée excessive de la sieste traduit sans doute un manque de sommeil, note le Pr Damien Léger, président de l'INSV.
Plus d'un tiers des personnes interrogées ne dort que cinq à six heures par nuit et "la persistance d'une fraction importante de la population qui n'a pas une durée de sommeil suffisante est préoccupante". De très nombreuses études ont montré que le manque de sommeil a un effet délétère à long terme, avec "un surrisque important de troubles cardiovasculaires, de diabète, d'obésité, de troubles mentaux (anxiété, dépression) et d'accidents".
Cette 12e édition de la journée du sommeil, le 16 mars 2012, est axée sur le thème "sommeil et performance au quotidien".
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