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Les droits des femmes : un combat au jour le jour...

Publié le 08/03/2016
Journée des femmes

Journée des femmes

Journée des femmes

Journée des femmes

Journée des femmes

Journée des femmes

Journée des femmes 2016

Journée des femmes 2016

Journée des femmes

Journée des femmes

Puisque l’essentiel des professions du soin est féminin, cette Journée internationale des femmes est aussi la leur. Infirmières, aides-soignantes, auxiliaires de puériculture, diététiciennes, ergothérapeutes, kinésithérapeutes, psychologues, médecins, aides-médico-psychologiques... nul doute qu’elles s’inscriront dans cette démarche des mêmes droits pour tous et que, pour ce faire, elles continueront à s’y engager au quotidien dans leur vie professionnelle comme personnelle… A l'occasion de l'édition 2016, voici quelques éléments à avoir en tête…

La Journée internationale des femmes est l'occasion, chaque année, de faire un bilan sur la situation des femmes. Ce 8 mars 2016 est placée sous le signe du slogan « Planète 50-50 d'ici 2030 : Franchissons le pas pour l'égalité des sexes ». A cette occasion, les initiatives et les déclarations vont fleurir, les statistiques vont s'afficher et certains constats vont nous attrister… perdurant d'une année sur l'autre…  Mais au fait, d'où vient cette journée qui célèbre les femmes ? Si les Nations Unies ont officialisé cette célébration (et sa date) en 1977 et qu'elle l'a été en France en 1982, par le Président François Mitterrand, son origine remonte à l'époque de la lutte des ouvrières pour de meilleures conditions de travail, et de celle des suffragettes pour le droit de vote, soit dans la première partie du XXe siècle.

Homme, es-tu capable d’être juste ? Qui t’a donné le souverain empire d’opprimer mon sexe ?

Olympe de Gouges (1748-1793), rédactrice de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne

8 mars, oui mais comment dit-on ?

L’ONU francophone parle de « journée internationale de la femme », le gouvernement de « journée des droits des femmes » et les militant(e)s de « journée de lutte pour les droits des femmes »… Dites simplement « journée des femmes ». Mais surtout pas « journée de la femme » : c’est réducteur !

Le 8 mars 2016 c'est la journée internationale de lutte des femmes pour leurs droits. Le 8 mars, c'est toute l'année !

À l’occasion de la Journée internationale de la femme, chacune et chacun de nous doit apporter une contribution - dans notre pays, notre communauté, notre organisation, notre gouvernement et l’Organisation des Nations Unies - pour garantir que des mesures décisives et tangibles soient prises dans le cadre de l’initiative "Planète 50-50 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes"  souligne Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies et Directrice exécutive d’ONU Femmes -  Le parlement européen a choisi la Journée de la femme 2016 pour mettre les femmes réfugiées au premier plan, et plus exactement « les femmes réfugiées et demandeuses d'asile dans l'UE ». Dans un contexte inédit où le nombre de réfugiés augmente sans discontinuer, il s'agit de porter l'attention sur les plus vulnérables de ces réfugiés : les femmes et les filles.

En France, Le Ministère des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes publie chaque année les données spécifiques sur l’égalité entre les femmes et les hommes. À travers une série d’infographies simples, cette nouvelle édition des « Chiffres Clés-L’Essentiel » s’adresse à toutes et tous : associations, syndicats, entreprises, collectivités, ainsi que citoyens et citoyennes. Que ce soit en matière d’égalité professionnelle, d’accès aux responsabilités, de pratiques sportives ou culturelles, tout autant qu’au niveau des violences faites aux femmes, les données sélectionnées cette année témoignent de l’ampleur des progrès réalisés en matière de droits des femmes et d’égalité, mais aussi des inégalités qui persistent encore aujourd’hui.

L’égalité entre les femmes et les hommes est une valeur constitutive de notre République, elle est un principe essentiel qui doit guider notre société.

Laurence Rossignol Ministre des Familles, de l’Enfance et  des Droits des femmes

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, présente ses priorités pour la santé et la protection sociale des femmes en 2016. Au programme : accès à l'IVG, prévention des troubles du comportement alimentaire, protection des femmes et des enfants à naître, déployer le droit à l'oubli pour les anciennes malades du cancer, améliorer le dépistage et la prise en charge de l'endométriose, mieux prendre en chrage les victimes de violences, meilleure prise en compte des congés maternité, soutien en faveur des mères isolées modestes...

Les femmes sont très vulnérables au sida et le sont encore plus avec un mari aux multiples épouses. Quand elles ont des soupçons d’infidélité, elles ont peu de moyens de pression pour imposer le préservatif. Le sida ne se réduit pas un problème médical. C’est aussi un enjeu féministe, touchant à la place des femmes dans la société.

Dr Bintou Dembele, administratrice de Coalition PLUS et directrice d’ARCAD-SIDA au Mali.

Cette journée est également la (triste) occasion de rappeler que le sida reste, à l’échelle mondiale, la première cause de mortalité chez les femmes de 15 à 44 ans. Coalition PLUS et son membre français AIDES tirent la sonnette d'alarme. Les jeunes filles sont deux fois plus susceptibles d’être exposées au risque d’infection par le VIH que lesjeunes garçons. Elle sont 7 000, chaque semaine, à être contaminées par le VIH. Dans les pays d’Afrique australe et orientale, elles représentent plus de 80% des nouvelles infections chez les 15-24 ans. De plus, les femmes et les jeunes filles ont plus difficilement accès aux services de prévention et dépistage ainsi qu’aux traitements en raison des discriminations qu'elles subissent : accès plus restreint à l’éducation et aux centres de santé, plus faible capacité de négociation avec les partenaires sexuels masculins, plus forte vulnérabilité économique, leadership politique plus limité. Les discriminations liées au genre sont un facteur aggravant pour les femmes déjà fortement exposées à l’épidémie, comme les trans, les travailleuses du sexe ou les consommatrices de drogues injectables. Selon l’ONU, les femmes victimes de violences sexuelles ont deux fois plus de risque d’être infectées à VIH.

Tout au long de l’histoire, des femmes ont marqué la société par leurs contributions extraordinaires. ONU Femmes  vous invite à découvrir certaines de ces femmes et à en apprendre plus sur la réalité de la situation pour de nombreuses femmes et filles dans le monde aujourd’hui.

Et n'oubliez pas, aujourd'hui sur twitter le hashtag #IWD2016 !  

Bernadette FABREGASRédactrice en chef Infirmiers.combernadette.fabregas@infirmiers.com @FabregasBern


Source : infirmiers.com