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INFOS ET ACTUALITES

Le point sur la pénurie Infirmière en France et dans le monde

Publié le 23/04/2009

En 2002, Infirmiers.com  avait publié un article sur la pénurie des IDE . Cinq ans après, nous aimerions faire le point. Peut-on toujours parler de « pénurie » ? Cela est-il toujours vrai dans tous les pays du monde ? Dans toutes les régions françaises ? Et dans l’avenir ?

Faute de pouvoir avoir accès à des statistiques fiables, comme par exemple le nombre d’infirmières « véritablement » au chômage, nous avons interrogé par mèl des internautes IDE pour connaître leur sentiment sur ce sujet.

I- Au plan mondial

Au plan mondial, le CII (Conseil International des Infirmières) vient de mettre en place fin 2006, le « Centre international des ressources humaines pour les soins infirmiers » (CIRHSI) qui veut « remédier aux problèmes de main-d’œuvre infirmière dans le monde, grâce au développement, au suivi et à la diffusion d’une information complète et d’outils concernant les politiques, la gestion, la recherche et la pratique en matière de ressources humaines (RH) pour les soins infirmiers ». Malheureusement le site est en Anglais …

Pour Gyslaine Desrosiers, Présidente de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), Cette pénurie peut avoir des effets « pervers » : « La pénurie mondiale d’infirmières a amené certains pays à utiliser des stratégies de recrutement énergiques dans les pays en voie de développement ou moins prospères, ou encore dans leurs anciennes colonies, ce qui n’est pas sans soulever d’importantes questions éthiques que l’on associe aux phénomènes liés à la mondialisation. En effet, l’exode de professionnels vient exacerber la situation précaire des pays en voie de développement et, en 2004, à l’occasion de sa 57ème assemblée, l’OMS a déclaré qu’il s’agissait d’un problème majeur pour ces pays ».
Pour y remédier « Le Bureau international du Travail recommande que chaque pays adhère à un code d’éthique en matière de recrutement international. En 2003, le Commonwealth a adopté un Code de pratique pour le recrutement international des professionnels de la santé. Toutefois, l’Australie, le Canada et le Royaume-Uni ne l’ont pas ratifié, ce qui semble indiquer l’existence de conflits d’intérêts entre pays demandeurs et pays fournisseurs ».
Le problème est grave « C’est ainsi qu’il y a plus d’infirmières des Philippines au Canada et aux États-Unis qu’aux Philippines ! L’Afrique est au centre de cette crise mondiale de pénurie de médecins et d’infirmières accentuée par les flux migratoires négatifs. Par exemple, 37 % des médecins de l’Afrique du Sud émigrent »

Mobilité internationale :

Pourcentage (%) des permis de provenance internationale par rapport à l’effectif total

Autriche

2001

6,75 %

Nouvelle-Zélande

1997

16,5 %

Royaume-Uni

2001

8,34 %

Suisse

2001

23,11 %

Canada

2004

7,4 %

Québec

2005

4,5 %

« Au Canada, c’est la concurrence des États-Unis où l’on prévoit une pénurie d’un million d’infirmières en 2010 qui est la menace principale. À cette forte concurrence s’ajoute une concurrence canadienne inter-provinces par laquelle des provinces plus riches exercent une pression à la hausse sur les salaires. Ainsi, le National Post du 10 mai 2006 annonçait que les infirmières de Colombie-Britannique seront les mieux payées au Canada avec un salaire de départ de 54 552 $ alors qu’au Québec, le salaire de départ d’une infirmière de formation technique est d’environ 33 000 $ ».

Au Salon infirmier 2006, un internaute nous a signalé avoir assisté à une séance « très organisée » de recrutements de la part des Québécois. Non seulement ils proposaient des postes mais ils effectuaient des sélections sur place. Ils aidaient les infirmières présentes à accomplir toutes les démarches administratives (office d’immigration et inscription à l’ordre des Infirmières). Cet internaute s’étonnait très justement : « Connaissant le niveau élevé des études au Québec, pourquoi leur diplôme n’est-il pas reconnu en France alors que nous reconnaissons ceux d’autres pays de la CEE et autres pays comme la Suisse ? »

II- Au plan Européen

Lors du 1er Forum Infirmier Européen de l’Institut des Infirmières, les intervenants européens ont pratiquement tous évoqué des problèmes de « pénurie » avec bien sûr des « nuances » selon les pays et les professions.

Seul l’Espagne était « exportatrice » de personnel infirmier.

III- Au plan Belge

Pour la Belgique, les avis sont « partagés ». Nous avons plusieurs témoignages :

« Dans mon hôpital il y a eu engagement d'infirmières (A2 : sec sup) pour palier au manque d'infirmières A1 et/ou spécialisées...
Peut-on parler de pénurie? »
Une infirmière Belge.

« Il manquerait 2 904 infirmières en Flandre, 1 048 en Wallonie et 149 à Bruxelles. Un chiffre qui risque d'augmenter à mesure que la population vieillit et que ses besoins en soins de santé croissent. Pourtant, les échos venant des écoles de formation ne sont pas encourageants. En Flandre, le nombre d'étudiants qui s'inscrivent dans la filière «infirmerie» a baissé de 7 % l'année dernière. Un programme de formation «la formation des 600 » avait été mis en place par l'ancien ministre des Affaires sociales, Frank Vandenbroucke (SP.A). Mais aujourd'hui, on ne sait toujours pas si son financement sera pérennisé.

Le problème a été brutalement mis en lumière au mois de mai, lorsque l'intention des hôpitaux publics bruxellois d'engager quelques infirmières roumaines a été dévoilée. Mais existe-t-il réellement? «Avec 10 infirmières diplômées pour 1 000 habitants, nous avons le taux le plus élevé d'Europe», affirment depuis des années les responsables de la Fédération nationale des infirmières de Belgique (FNIB). Le problème, c'est que de nombreuses infirmières quittent la profession à cause de la pénibilité du travail ou de la difficulté de concilier vie de famille et vie professionnelle. Une situation qui laisse perplexes les gestionnaires d'hôpitaux. «On peut peut-être encore améliorer la confection des horaires, reconnaît l'un d'eux. Mais il est impossible de garantir aux infirmières un travail régulier qui commence à 9 heures et se termine à 17 heures, du lundi au vendredi.»
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=3&subid=85&art_id=301879

« En Belgique, nous persistons à dire qu'il n'y a pas de pénurie. La difficulté de recrutement est ciblée sur 2 régions : Bruxelles à cause du coût du logement dans notre capitale, et la région frontalière avec le Luxembourg où le diplôme belge est reconnu et rémunéré 30 à 50% en plus. Le phénomène catastrophique en Belgique est la fuite de la profession. Carrière hospitalière moyenne 15 ans et changement d'employeur en moyenne tous les 5 ans ! Les conditions de travail et contrainte sociales en regard de la rémunération ne sont plus compatibles. Si rien n'est fait, on prévoit une énorme pénurie vers 2015. En effet, 30% des infirmières actuelles ont 45 ans et commenceront à prendre leur retraite vers 2015 (âge moyen des départs en retraites des infirmières en Belgique = 55 ans) et les données démographiques annoncent une stagnation des jeunes de 18 ans intéressés par les études - les départs à la retraite ne pourront plus être compensés par les jeunes diplômés ».

Nous apprenons qu'une société commerciale (voir www.nurses.be) a été mandatée par des hôpitaux bruxellois pour recruter des infirmières en Roumanie, "pour répondre au manque structurel d'infirmières en Belgique".
Cette justification est fausse et depuis longtemps dénoncée. Il ne manque pas d'infirmières en Belgique. Le problème est que l'on estime à 30 000 le nombre d'entre-elles qui ne travaille plus dans la santé, et que 40% de celles qui travaillent le font à temps partiel ! Actuellement une infirmière reste environ 5 ans chez le même employeur et pas plus de 15 ans dans le milieu hospitalier.
Pourquoi ? Là aussi les raisons sont connues : manque de reconnaissance de la profession par les autorités, les employeurs et les collègues médecins, conditions de travail difficiles, difficulté de concilier la garde des enfants et leurs horaires spécifiques, salaire non proportionnel aux responsabilités et à certains horaires inconfortables et modifiables à souhait…
Pourquoi encore plus dans certaines régions comme Bruxelles ? Les raisons sont aussi connues : concurrence (et donc grande offre d'emplois) entre de nombreux hôpitaux, coût du logement, impossibilité de faire carrière sans connaître le néerlandais dans les hôpitaux publics bruxellois…
http://www.infirmieres.be/index.php

IV- Au plan Français

Quelques témoignages…

En France, une infirmière scolaire témoigne : « A ce jour, la pénurie est toujours d'actualité... Pour info, nous avons 54 postes budgétaires vacants lors de cette rentrée scolaire... parmi les 54 lauréat(e)s du concours, 25 ont refusé les postes proposés....et les autres postes sont restés vacants après le mouvement des titulaires.
Le manque de reconnaissance de la profession (particulièrement à l'Education nationale), où nous n'avons aucun accès en catégorie A, avec un indice terminal au 6ème échelon de la classe supérieure (533), et très peu d'accès à cette classe supérieure (nous avions 19 possibilités de promotion, pour 136 ayant droit...) sans qu'aucune notion de mérite ne soit prise en compte (que l'infirmier(e) soit tuteur, référent de district, formateur) n'est pas de nature à nous aider ».
Cette pénurie est surtout vraie en Seine Saint Denis, moins ailleurs.

Le phénomène « pénurie » n’est pas identique dans toutes les régions.
Le dernier rapport de la Cour des Comptes résultats 2005, prévisions 2006 et 2007 précise : « La démographie des IDE Libérales se caractérise par une très forte augmentation : de 1980 à 2004, l’offre infirmière est passée de 42 à 82 IDEL pour 100 000 habitants." mais aussi "  la croissance structurelle de la démographie des IDEL s’est nettement ralentie sur les dix dernières années, puisqu’elle n’est plus que de 1,4 % par an (contre 4,8 % sur la période 1980-1990).

« Comme dans les autres pays, nous constatons de nombreux départs à la retraite. De plus certains secteurs comme la psychiatrie ou la gériatrie sont peu attractifs ».

Un Directeur de Soins Picard nous disait : « A ce jour, nous avons fait le plein mais si j’ai un départ de gériatrie ou de nuit, je ne sais pas comme je le remplacerais ». Il ajoute également : « j’ai rempli il y a peu de temps une enquête sur les besoins en personnel infirmier. Une question portait sur les IDE spécialités, j’ai répondu que tous les postes étaient pourvus. Mais j’ai « nuancé » en ajoutant que si j’avais un départ d’IADE, je n’avais aucune demande « en attente ». Alors ???

« Dans les hôpitaux et établissements de santé, de la région dans laquelle j’interviens le plus, Rhône Alpes (HL+CHG+CHU+MAS+établissements spécialisés.) Où je suis soit intervenante soit en visite à titre d’attachée de clientèle, les problématiques sont différentes.

  • Il y a les établissements qui ont une vraie politique de GRH, et les autres ! Dans les premiers le personnel n’est plus dans la phase »  pénurie », il participe à des projets (qualité, gestion des risques, restructuration…) se sent écouté, respecté et  semble satisfait ; dans les autres il existe un turn-over déstabilisant ! Des arrêts de travail du type 800 jours pour un service de chirurgie (dans un CHU) avec : de la démotivation, de la souffrance au travail….et un manque de personnel, qui quitte les établissements après 1à 3 ans (y compris l’encadrement) ! Parler de pénurie impose à mon avis une réflexion  en profondeur sur les causes et la disparité du phénomène.
  • Dernière grande catégorie (pour faire très schématique) les établissements à moins de 70Km de la frontière SUISSE. L’aspiration à autre chose, autre salaire, autre façon de travailler…fonctionne à plein régime !! L’an dernier j’ai rencontré le directeur adjoint des soins du CH de Lausanne, il avait plus de 300 candidatures d’IDE en attente !! Alors qu’en France à la même période certains hôpitaux n’arrivaient pas à pourvoir  les postes vacants !!! Quand on sait qu’en Suisse ils font entre 40 et 42H par semaine, (à Genève en secteur pédiatrique les IDE puer. Font en plus les 3X8 !! Je ne sais pas si c’est la même chose sur tout le CHG) alors qu’en France on voit de plus en plus souvent des jeunes IDE demander en début de carrière et sans charge familiale des 80%, il y a de quoi se poser de  très sérieuses questions : le salaire peut expliquer certaines fuites en Suisse, mais y a-t-il que cela, pourquoi partent elles réellement et pourquoi restent elles ??

Autre témoignage :
J'ai réalisé une étude chiffrée sur 2005 :
en 2005 : 361420 IDE en France avec 50 600 ide lib (14%) en baisse par rapport à 2003
73% salariés du public
15,7% salariés du privé
Âge moyen 44 ans = +1/2003
Densité moyenne en France 83 IDE pour 10 0000 habitants
Dans le nord 40 - dans le sud + de 200 !
Mais attention 40% de départ en retraite en 2015 !
Voilà, la pénurie n'est pas terminée ...

EN janvier 2007
483 380 IDE en France dont :
- 267 230 du public 55%
- 148 279 salariés autres 31%
- 67 871 libéral  14%

Autre témoignage :
Je pense que la pénurie d'infirmières est une fausse pénurie dans la plupart des pays développés. Il y a des infirmières, mais elles ne travaillent pas plus pour 36.000 raisons : mal payées et mal respectées pour commencer.

Autre témoignage :
Ceci concerne la région nord pas de calais:
J'ai commencé mon exercice en 2002 justement. A l'époque, aucun problème pour trouver du travail, les établissements venaient même nous recruter directement à l'école dès le milieu de la 3ème année.
J'ai exercé en qualité d'intérimaire tout ce temps. Les missions pleuvaient, et il arrivait régulièrement que nous ayons le choix entre plusieurs établissements quand nous avions des disponibilités. Nous pouvions même nous permettre de choisir, ou tout au moins de prononcer des vœux concernant les services où nous souhaitions aller.
Une page s'est tournée courant 2005. Notre région compte en effet beaucoup d'écoles, plus d'une dizaine, sans compter les écoles belges frontalières, chacune sortant maintenant sa centaine de l'année.
Forcément, cela s'est ressenti très vite sur les conditions de travail.
J'ai rencontré beaucoup de jeunes diplômés qui ont connu plusieurs semaines, voire mois de chômage, avant d'intégrer un service par défaut, sans rapport avec leurs souhaits.
L'intérim s'est énormément tassé également. Une agence a d'ailleurs fermé. Là où en 2003, mes disponibilités m'auraient pu faire accepter 300 heures de travail mensuelles, aujourd'hui, je peinais à travailler une centaine d'heures par mois. Et encore, j'estime avoir de la chance car j'ai suivi beaucoup de formations spécifiques (Hémodialyse, bloc...) qui me permettaient d'obtenir des missions particulières, là où un jeune DE n'aurait pas été accepté.
Et concernant nos employeurs, ceux-ci en profitent naturellement, ne proposant plus que des postes contractuels et autres CDD. Nos jeunes diplômés ont la vie difficile, devant accepter contre postes, variations horaires, rappels à la dernière minute, s'ils veulent une chance de voir renouveler leur contrat. J’ai même rencontré une jeune DE à qui on avait proposé un CPE...
Quand je pense qu'à ma sortie, nous faisions quasiment la pluie et le beau temps.
Aujourd'hui, je ne peux que déconseiller aux jeunes de faire cette formation s'ils ne peuvent ou n'ont pas l'intention d'être mobiles, voire de changer de région.
C'est un métier passionnant, mais ses perspectives se bouchent dans notre région.
Pour ma part, je m'estime extrêmement chanceux d'avoir réussi à rentrer en formation IADE cette année, car je n'aurais pas pu continuer à vivre convenablement avec l'intérim. Heureusement, cette pénurie là a encore de la marge.

Suite à notre demande, le site emploi le plus important pour les infirmières https://www.emploisoignant.com/ a accepté de nous fournir des statistiques sur les « offres emploi » de deux dernières années. En 2006, sur 5067 offres recensées, quatre régions (Ile de France, Rhône-Alpes, Nord et PACA) totalisent à elles seules plus de 50 % des offres. En tête, arrive l’Ile de France avec à elle seule près de 30% des demandes « totales ». Néanmoins il faut relativiser ces chiffres car ces régions sont aussi les plus peuplées. Les régions dans lesquelles, il existe le moins d’offres sont : la Franche-Comté, l’Auvergne, le Limousin et la Corse.
Le 15 aout 2000, l’ANPE proposait 1510 cv en ligne d’infirmières (code ROME 24121). Le 20 mars 2007, elle en proposait  2055 sur toute la France dont 274 en Ile de France. Mais ces infirmières sont-elles toutes au chômage ? Le même jour,  nous avons recherché le nombre d’emplois proposés. Hélas nous avons constaté un problème avec le serveur car celui-ci indiquait 195 demandes d’emploi en France et le même chiffre en Ile de France… Le 22 juin 2006, ce même serveur en proposait 197.

V- Mesures prises par d’autres pays

Au Québec, des mesures ont été mises en place comme campagnes de promotion auprès des jeunes, campagnes de retour à la profession pour les infirmières l’ayant abandonnée, mesures visant à améliorer l’intégration des immigrants et valorisation de la contribution des infirmières au système de santé par un élargissement du champ d’exercice infirmier »

La France avait mis en place une filière de recrutement « espagnole » avec un succès assez mitigé. Les Belges ont fait de même avec une filière roumaine.

VI- Conclusion

D’après tous ces témoignages, nous pouvons en tirer un certain nombre de conclusions :

  1. Il existe un certain nombre de « flux » migratoire d’Infirmières exemple : France vers Québec, Canada vers US, pays en voie de développement vers pays dits « riches » avec des problèmes éthiques de « pillage ».
  2. Bien qu’elle ait diminuée, la pénurie existe toujours en France et dans le monde surtout dans des secteurs comme l’éducation nationale, la psychiatrie, la gériatrie. Il manque aussi beaucoup d’infirmières dans des postes spécialisés comme le Bloc ou l’anesthésie.
  3. Les départs massifs de personnel Infirmier dus au « papy boom » ne sont pas terminés. Le pic devrait se situer en 2012 avec près de 30.000 départs.
  4. De nouveaux rôles, nouvelles fonctions pour les Infirmières vont se mettre en place, ouvrant de nouvelles perspectives dus soit aux transferts de compétences, soit à la mise en place de voie « clinique » comme l’infirmière praticienne, soignant référent, coordinateur, « care manager », soignants spécialisés en prévention et éducation, consultation infirmière…
  5. De nouveaux besoins vont nécessiter des infirmières comme l’augmentation de l’espérance de vie des personnes âgées.
  6. Nous pouvons dire aux jeunes : « N’hésitez pas, engagez vous dans la profession infirmière, il y a encore de nombreuses perspectives à condition d’accepter la mobilité »

L’Ordre des Infirmiers Français devra entamer une réflexion en profondeur sur les causes, disparités et autres effets multifactoriels de ce phénomène et faire des propositions concrètes.

Webographie

Guy ISAMBART
Rédacteur en chef infirmiers.com

Source : infirmiers.com