Le Conseil Régional d'Ile de France a réagit face aux associations étudiantes se plaignant du montant de leurs bourses. Différentes associations se sont fait entendre, comme l’ANESF, la FNEK, la FNESI ou encore l’UNAEE.
Communiqué de presse
Le Conseil régional d’Ile-de-France réuni jeudi et vendredi a voté, sur proposition du président Jean-Paul Huchon et de Francine Bavay, vice-présidente chargée du développement social, la création d’un sixième échelon de bourse pour les étudiants inscrits en formation de travailleur social, de sage-femme et de professionnel du secteur paramédical.
Ce sixième échelon portera la bourse maximale à 3.900 euros par an, soit un supplément de 166 euros par rapport à l’actuel cinquième échelon. Il entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2010.
Cette mesure de justice répond aux grandes difficultés rencontrées par des étudiants en situation de précarité. Elle complète les mesures prises depuis 2007 : revalorisation de 2% des taux en 2007 puis en 2008, instauration d’un échelon zéro (exonération des cotisations sociales étudiantes et d’une partie des frais d’inscription), création du Fonds régional expérimental d’aide sociale pour les étudiants dont le statut (demandeurs d’emploi, RSA…) n’est pas compatible avec l’attribution d’une bourse.
Depuis la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, la Région est responsable de la formation des travailleurs sociaux, des sages-femmes et des professionnels du secteur paramédical. L’Ile-de-France consacre 150 millions d’euros par an à ces formations.
Paris, 28 octobre 2009
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