Bordeaux avait déjà occupé la première place en 2003.
Bordeaux et Toulouse devancent le CHU de Lille (Nord, 3ème) qui progresse de deux places par rapport à 2004, et le CHU de Montpellier (Hérault), stable en quatrième position.
Suivent ensuite l'hôpital Pitié-Salpêtrière (AP-HP) qui perd deux places, le CHU de Caen (Calvados), celui de Nantes (Loire-Atlantique), l'hôpital Cochin (AP-HP), et les CHU de Rennes et de Limoges.
Afin d'établir ce nouveau palmarès des 750 établissements publics et privés participant au service public hospitalier, le magazine a pris en compte l'analyse de 32 disciplines, soit 7 de plus qu'en 2004.
Les nouveaux classements concernent notamment la prise en charge du glaucome, des calculs urinaires et le traitement des cancers du rein, du nez, de la bouche et de la gorge.
Une place plus importante a également été donnée au traitement des tumeurs cancéreuses et des maladies cardio-vasculaires, les deux premières causes de mortalité en France.
Le magazine a aussi intégré dans ses calculs la lutte contre les infections nosocomiales menée par chacun des établissements, et à partir duquel il avait produit un classement spécifique en avril.
Le CHU de Bordeaux doit son succès au fait d'être classé 30 fois sur 32 parmi les cinquante meilleurs établissements, dont 8 fois parmi les 10 premiers, et quatre fois en tête, selon le magazine.
A travers l'histoire personnelle du navigateur Yves Parlier, soigné à Bordeaux, Le Point fait état de la qualité des soins offerts par l'établissement dans le domaine de la chirurgie du rachis et de l'infectiologie.
Il souligne que l'établissement possède "l'un des rares centres spécialisés dans la récupération des opérations qui ont mal tourné à la suite d'une infection osseuse".
Le magazine pointe cependant du doigt quelques "points faibles" du CHU, avec la division en deux services d'urologie et un service de pédiatrie qui, "après une terrible guerre des chefs, se remet lentement au niveau d'un CHU", selon Le Point.
L'hebdomadaire regrette également que la réanimation enfants soit séparée de la maternité, mais "globalement, on peine à trouver quelque chose de catastrophique", est-il écrit.
L'article cite également la méthode de recrutement extérieur employée par la direction de l'établissement lorsqu'un service "rencontre de vrais problèmes", et rappelle que le directeur général Alain Hériaud n'a pas hésité à débaucher le chef du service d'ophtalmologie du CHU de Brest pour le faire venir à Bordeaux./fr
La grande majorité des classements du Point (25 sur 32) est publiée dans la version papier du magazine à paraître jeudi, et les sept autres seront accessibles gratuitement sur le site du magazine jusqu'au 15 septembre (www.lepoint.fr).
INFOS ET ACTUALITES
Le CHU de Bordeaux en tête du classement annuel du magazine Le Point
Publié le 25/08/2005
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Source : infirmiers.com
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