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Le bloc opératoire : lieu de harcèlement ?

Publié le 02/04/2014
bloc opératoire tenue gants

bloc opératoire tenue gants

Le Syndicat national des anesthésistes réanimateurs de France (Snarf) et la Fédération hospitalière de France (FHF) ont relayé une enquête lancée en novembre 2013 par la Société française d'anesthésie réanimation (Sfar) sur le harcèlement dans les blocs opératoires, ont annoncé séparément le syndicat et la FHF.

Une enquête sur le harcèlement dans les blocs opératoires

Cette enquête s'adresse à toutes les personnes travaillant dans les blocs opératoires d'établissements publics ou privés. Peuvent répondre les médecins, les internes, les externes, les infirmiers spécialisés ou non spécialisés, les brancardiers et les aides-soignants. Les résultats seront présentés lors du prochain congrès de la Sfar en septembre prochain.

L'enquête porte sur tous les types de harcèlement ou de discrimination (moral, sexuel, liés à une religion, à une appartenance politique, syndicale...). Elle concerne également les personnes qui ont été témoins d'actes de harcèlement ou de discrimination. Elle interroge également sur la manière dont le harcèlement s'est traduit et les procédures qui ont été éventuellement engagées.

"Très peu de données sont disponibles, particulièrement en France", souligne la Sfar en introduction de l'enquête. "Le bloc opératoire n'est qu'une partie du monde hospitalier et, plus généralement, du monde du travail. Il est donc normal d'y retrouver des aspects rencontrés ailleurs", explique-t-elle. "Le bloc opératoire est aussi un lieu clos où s'exercent de fortes contraintes environnementales, de temps, d'espace et une grande promiscuité", poursuit-elle.

"C'est aussi, un lieu de contrôles et de tensions hiérarchiques complexes; l'une, administrative, et l'autre, médicale. Cette double organisation peut rendre les recours ou les plaintes plus difficiles pour la victime en cas de situation de harcèlement. Des exigences d'efficacité, de sécurité, de formation et de rentabilité peuvent passer au premier plan des préoccupations quotidiennes et retarder le dévoilement de pratiques de harcèlement pourtant bien réelles", ajoute la Sfar.

L'enquête est accessible sur le site de la Sfar ou celui du Snarf.


Source : infirmiers.com