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INFOS ET ACTUALITES

L'année 2003 marquée par des crises de santé publique

Publié le 02/01/2004

A l'échelle internationale, l'épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) a effrayé le monde entier pendant les premiers mois de l'année. Conséquence de la mondialisation, alors que la maladie s'est déclarée à l'autre bout de la planète, en Chine, les pays comme la France ont dû adopter des stratégies de protection. Sans toutefois échapper complètement à la propagation du virus. Le Canada surtout et la France à une petite échelle ont connu des cas.

Le syndrome respiratoire aigu sévère a fait son apparition fin 2002 dans la province de Guangdong (sud de la Chine) et a été diffusé par des voyageurs dans une trentaine de pays, où quelque 8.000 contaminations ont été détectées.

Mais alors que la France avait réussi à maîtriser l'apparition de cette nouvelle épidémie, elle devait échouer à endiguer un phénomène imprévu : la canicule.

Après des premières années d'efforts pour se doter d'outils de santé publique comme l'Institut national de veille sanitaire (InVS), les autorités sanitaires n'ont pas été en mesure de lancer l'alerte. Près de 15.000 personnes -âgées pour la plupart- ont succombé. Manque de prévision, manque de coordination, manque de mobilisation, le mois d'août aura été fatal, affaiblissant le ministre de la Santé et portant un rude coup à l'image de la santé publique en France.

Focalisant l'attention, la santé publique revient au devant de la scène en cette fin d'année avec une épidémie de légionellose que les autorités ne parviennent pas à maîtriser. Mercredi après-midi, une réunion sous l'égide du préfet du Pas-de-Calais, en présence des représentants de la mission d'appui des ministères de la Santé et de l'Environnement, devait encore se tenir.

C'est une des épidémies de légionellose les plus meurtrières depuis 1998, laissant à l'opinion l'impression que la sécurité sanitaire est encore loin d'être réalisée en France. D'autant plus que les infections nosocomiales ne sont toujours pas maîtrisées dans nos établissements hospitaliers./yg


Source : infirmiers.com