La réserve sanitaire mobilisée dans le cadre du plan grand froid

La réserve sanitaire est mobilisée pour la première année pendant la période hivernale 2011-12 auprès des personnes sans abri dans le cadre du Plan grand froid, selon un arrêté publié jeudi au Journal officiel.

La loi Fourcade d'août 2011, qui a réformé la loi hôpital, patients, santé et territoires (HPST) de juillet 2009, a élargi le champ d'actions de la réserve sanitaire de l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus), rappelle-t-on.

Signé par le directeur général de la santé (DGS), Jean-Yves Grall, l'arrêté publié jeudi demande la mobilisation dans le cadre du Plan grand froid de 36 réservistes appartenant à la réserve sanitaire de renfort (anciens professionnels de santé et étudiants poursuivant des études médicales). Le nombre de réservistes affectés dans 15 agglomérations est précisé dans le texte. Il varie de neuf pour Paris à 0 pour Lyon.

Le but du recours à la réserve sanitaire de renfort est de limiter les conséquences sur la santé des personnes sans abri en cas de grand froid en intégrant des professionnels de santé au sein des équipes mobiles effectuant les maraudes sociales, mais sans perturber l'offre de soins durant cette période.

L'affectation de ces réservistes par arrêté préfectoral est subordonnée au déclenchement du niveau 2 ou du niveau 3 du Plan grand froid et a lieu, sur proposition du directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) territorialement compétente, auprès des associations en charge d'organiser les maraudes sociales.

Une circulaire interministérielle du 21 octobre précise les mesures de mobilisation des capacités d'accueil, d'hébergement et d'insertion durant l'hiver 2011-12 pour les personnes sans abri ou mal logées. Une circulaire interministérielle du 1er décembre définit toutes les actions à mettre en œuvre pour prévenir et faire face aux conséquences sanitaires propres à la période hivernale.