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La canicule aurait déjà fait près de 3000 morts, selon le ministère de la santé

Publié le 14/08/2003

Ce premier bilan a été établi en réalisant des extrapolations sur l'ensemble du territoire à partir des données de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et des Pompes funèbres générales (PFG), indique la DGS dans un communiqué.

Selon un graphique fourni par la DGS, l'AP-HP a enregistré dans 23 de ses 33 établissements à partir du 5 août une élévation du nombre de décès par rapport au nombre de cas moyen enregistré l'année précédente de 40 par jour, atteignant environ 130 décès le 11 août et 180 décès le 12 août.

Les PFG ont annoncé une augmentation d'activité de 37% pour la période du 6 au 12 août par rapport à la même période de l'année 2002 avec des variations importantes d'une région à l'autre. Elles comptent 3.230 décès contre 2.297 l'année précédente, soit 933 décès de plus. Les PFG couvrent 25% des mises en bière.

Le ministère de la Santé doit fournir des chiffres plus précis au milieu de la semaine prochaine.

DÉJÀ EN 1976

En juin 1976, dans les départements métropolitains les plus affectés par la canicule, on a enregistré un nombre de décès supérieur de 25% à celui de juin 1975. A Marseille fin juillet 1983, en dix jours, la chaleur a tué 300 personnes, avec un maximum de 88 en une seule journée, rappelle un chercheur français.

A contrario, les chiffres montrent que, durant les mois de juin et juillet 1976, la mortalité a baissé en moyenne de 9% dans les villes côtières de moins de 10.000 habitants alors qu'elle augmentait de 4% dans les villes de même taille situées à plus de 50 kilomètres de la mer. De même, dans les agglomérations de plus de 200.000 habitants, la surmortalité s'est établie respectivement à 2 et 18% en juin et juillet 1976./cf/yg


Source : infirmiers.com