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Journée d'action : mobilisation modérée des personnels hospitaliers

Publié le 23/01/2004

Les taux de mobilisation qui comptabilisent également les agents assignés, fournis par certains établissements, sont tous sous la barre des 50% et apparaissent donc moins élevés que pendant les journées de grève du printemps.

Les taux de grévistes annoncés pour les médecins dans les établissements sont encore plus faibles autour de 2%. Mais les établissements ne fournissent généralement pas d'informations sur le nombre de médecins assignés.

A l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), la direction générale précise que le taux de grévistes s'élève à 7,7% pour les agents hospitaliers et le taux de mobilisation (grévistes et assignés) est de 14,6%. Le taux de grévistes parmi les médecins est inférieur à 2%. La manifestation organisée à Paris a par ailleurs rassemblé 2.200 personnes selon la Préfecture, 5.000 selon les syndicats.

"Nous ne sommes pas surpris. L'hôpital est en train de se remobiliser après les grèves du printemps. Nous sommes satisfaits parce que nous sommes lucides sur les capacités de l'hôpital à se mettre en grève. Le sous-effectif permanent rend en effet difficile la mobilisation en temps de grève", a considéré, jeudi, Nadine Prigent, secrétaire générale de la fédération CGT.

Les syndicats de médecins et de personnels hospitaliers qui appelaient à une journée de grève et de manifestations entendent mobiliser "dans les semaines qui viennent" les professionnels de la santé et les usagers, non seulement sur la "défense de l'hôpital public", mais aussi sur la réforme de l'assurance maladie.

"On ne peut pas considérer qu'il y a d'un côté l'hôpital, de l'autre l'assurance maladie. Tout se tient : l'hôpital, c'est 50% du budget de l'assurance maladie. On doit élargir le débat et rassembler les usagers", a souligné Nadine Prigent, jeudi, au cours d'une conférence de presse commune avec la CFTC, FO, Sud et les syndicats de médecins INPH et CHG.

L'hôpital français est au coeur d'un réel paradoxe, estime de son côté, le délégué général de la Fédération hospitalière de France (FHF), interrogé par à l'issue du conseil d'administration qui a décidé de renouveler son mandat.

"Alors que les dépenses hospitalières continuent d'augmenter très fortement, avec une progression de l'ordre de 6% en 2003, les personnels ressentent un manque de moyens à cause des postes vacants. On est en plein paradoxe !", constate Gérard Vincent.

Il estime toutefois que la situation sociale se montre "plus tendue en Ile-de-France, notamment à Paris, qu'en province", en raison du nombre plus élevé de postes vacants. En Ile-de-France, la crise du recrutement a été accentuée par les nombreux départs de paramédicaux en province lors de l'application des 35 heures, rappelle-t-il./yg


Source : infirmiers.com