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Le métier de diététicien : qui, comment, pour quoi faire ?

Publié le 13/03/2009
Pratiques en nutrition

Pratiques en nutrition

Evolution du métier de diététicien

Evolution du métier de diététicien

diéticienne nutrition

diéticienne nutrition

consultation

consultation

Le diététicien est un professionnel de la santé expert en nutrition et alimentation. Il collabore avec les autres professionnels de santé (médecins, infirmiers, rééducateurs et médicotechniques), les gestionnaires et les chercheurs.

Le métier de diététicien est réglementé par la Loi 2007-127 du 30 janvier 2007 - art. 14 I Journal Officiel du 1er février 2007 qui a modifié les articles L4371-1 à L4371-6 et L4372-1 à L4372-2 du Code de la Santé Publique (titre VII du livre III, quatrième partie). Le titre était protégé par la loi n° 86-76 du 17 janvier 1986, articles L. 510-8-1 à L. 510-8-3.

La profession : définition

Le métier de diététicien  qui, comment, pour quoi faire ?

Aujourd’hui en France, un article de loi (L437-1) donne la définition de la profession de diététicien : « Est considérée comme exerçant la profession de diététicien toute personne qui, habituellement, dispense des conseils nutritionnels et, sur prescription médicale, participe à l'éducation et à la rééducation nutritionnelle des patients atteints de troubles du métabolisme ou de l'alimentation, par l'établissement d'un bilan diététique personnalisé et une éducation diététique adaptée.

Les diététiciens contribuent à la définition, à l'évaluation et au contrôle de la qualité de l'alimentation servie en collectivité, ainsi qu'aux activités de prévention en santé publique relevant du champ de la nutrition. »

Loi n° 2007-127 du 30 janvier 2007 ratifiant l'ordonnance n° 2005-1040 du 26 août 2005 relative à l'organisation de certaines professions de santé et à la répression de l'usurpation de titres et de l'exercice illégal de ces professions et modifiant le code de la santé publique (1) (Titre résultant de la décision du Conseil constitutionnel n° 2007-546 DC du 25 janvier 2007)

La première définition officielle avait été donnée par le bureau international du travail en 1967. Puis pendant longtemps, c’est celle de la Fédération Européenne des Associations des Diététiciens (EFAD) qui fut utilisée : « Un diététicien est une personne ayant une qualification en nutrition et diététique, légalement reconnu pour appliquer la science de la nutrition à l’alimentation et à assurer l’éducation des groupes et des individus en bonne santé et des malades ».

Rôle

Le diététicien est un professionnel de la santé expert en nutrition et alimentation.

Il collabore avec les autres professionnels de santé (médecins, infirmiers, rééducateurs et médicotechniques), les gestionnaires et les chercheurs. Il apporte des compétences scientifiques et techniques pour délivrer des conseils nutritionnels et, sur prescription médicale, dispenser des soins diététiques individualisés avec une éducation nutritionnelle optimale. Il participe également au contrôle qualité des aliments et des préparations culinaires dont il assure l’équilibre nutritionnel tout en respectant les règles d’hygiène.

Activités

  • Recensement des besoins nutritionnels des patients
  • Etablissement d’un diagnostic diététique, définition d’objectifs nutritionnels et mise en place d’une stratégie de soins diététiques avec le patient (plan d’action et contrat)
  • Établissement des plans alimentaires en vue de la réalisation du cahier des charges de la restauration, en conformité avec les recommandations en vigueur pour les collectivités (recommandations du GEMRCN)
  • Mise en oeuvre, suivi et contrôle des orientations nutritionnelles définies par le Comité de Liaison Alimentation Nutrition (CLAN).
  • Information, formation et éducation à l’alimentation, la nutrition et à la diététique du patient et de sa famille, des professionnels de santé, de restauration, des étudiants et du grand public
  • Coordination des actions et de l’information nutrition entre les services cliniques, les patients et l’équipe de restauration
  • Gestion des produits diététiques (commandes, stocks), recensement des besoins pour la commande de repas
  • Vérification et contrôle des produits, matériels et dispositifs médicaux
  • Transmission d’informations écrites et orales pour assurer la traçabilité et le suivi de la démarche diététique
  • Enregistrement des données liées à l’activité
  • Réalisation d’études et de travaux de recherche dans le domaine de la nutrition et veille professionnelle

Consultations diététiques

(« La consultation diététique réalisée par un diététicien », Recommandations de Pratique Clinique conçue par l’ADLF en partenariat avec la HAS)

Source : www.has-sante.fr

Débouchés

Le diététicien a un rôle important dans le domaine de la nutrition aussi bien dans le champ thérapeutique qu’en santé publique. Il intervient en établissements de santé, dans les collectivités, le secteur libéral, l’industrie agroalimentaire ou pharmaco diététique, l’enseignement, dans le domaine du sport, ….

Hôpital

Le diététicien intervient dans la prise en charge globale du patient :

  • Démarche de soin diététique adaptée à l’état de santé, aux soins ou aux interventions chirurgicales et intégrée au projet de soin global
  • Mise en place de programmes d’éducation nutritionnelle, en collaboration avec les partenaires des services cliniques, du CLAN, du service de restauration
  • Planning alimentaire décliné en menus sans sel, normal, hyperprotidique, hypoglucidique, enrichi en calcium, enrichi en fer, etc.…
  • Etablissement des quantités d’aliments pour couvrir les besoins nutritionnels et modes de cuisson appropriés.
  • Respect des règles d’hygiène et dans le stockage et la conservation des denrées (HACCP).

Collectivité

Il veille à la qualité nutritionnelle et sanitaire des repas au sein des cantines, restaurants d’entreprises, foyers ou résidences pour personnes âgées.

Industrie agroalimentaire ou pharmaceutique.

Dans ce secteur, il participe à des travaux de recherche et de développement pour la conception de nouveaux produits ainsi qu’à des études sur la diététique ou des régimes spécifiques.

Libéral

En libéral, il intervient sur prescription médicale pour toute prise en charge thérapeutique : surpoids, diabète, etc.… et dispense des conseils dans le cadre de l’équilibre alimentaire ou de la prévention et de l’éducation nutritionnelle.

Historique

La profession a célébré ses 50 ans en 2004.

En France

  • « La Cadenelle », première école de diététique a ouvert ses portes à Marseille en 1949,
  • L’officialisation de la profession s’est faite par la création du Brevet de Technicien en diététique en 1951 qui est devenu par la suite le Brevet de Technicien Supérieur (BTS).
  • En 1951 la première école publique voit le jour au sein d’un lycée technique à Paris sous l’impulsion du Professeur Jean Trémolières et de Madame Lucie Randoin.
  • En 1953-1954.Le professeur Jean Trémolières publie le « Manuel élémentaire de l’alimentation »
  • Un deuxième diplôme pour l’exercice de la profession de diététicien a vu le jour en 1966 : Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) génie biologique option diététique
  • L’Association des Diététiciens de la Langue Française (ADLF) a été fondée en 1954 par Madame Jacqueline Farquet.
  • Le 30 janvier 2007 est une étape importante dans la reconnaissance du métier de diététicien. reconnu comme profession de santé et règlementé par la loi 2007-127

A l’étranger

Le métier de diététicien a vu le jour :

  • Au Canada vers 1902 – 1907,
  • Dans les années 20, aux Etats-Unis et au Japon
  • Dans les années 30, en Grande-Bretagne et en Allemagne,
  • En 1935, aux Pays-Bas.

Mis à part au Japon, le diététicien était à l’origine un thérapeute avec une population exclusivement féminine. Par la suite, le diététicien s’est orienté vers l’alimentation des biens portants et la gestion alimentaire. L’éducation en santé publique ou en thérapeutique et la prévention sont aujourd’hui les axes prioritaires de cette profession.

Conditions d’admission dans les écoles

La formation du diététicien peut se faire après un baccalauréat scientifique (sciences et technologie de laboratoire (STL) option biochimie – génie biologique) ou après un baccalauréat sciences médico-sociales (SMS) après sélection sur dossier et entretien. La demande est importante par rapport à l’offre d’emploi.

Les étudiants doivent avoir une bonne maîtrise des matières scientifiques avec un esprit logique, une curiosité intellectuelle et une réflexion capable de dépasser l’enseignement scolaire.

La formation

Brevet de Technicien Supérieur diététique (BTS)

Pour le BTS diététique, une remise à niveau est nécessaire si l’étudiant n’est pas issu d’une filière scientifique. La formation se déroule sur 2 années comportant 20 semaines de stages : en restauration collective en 1ère année puis en établissements de santé en 2ème année.

En France, une vingtaine d’établissements dont 7 publics préparent à ce diplôme.

Après le BTS

Une 3ème année est proposée dans quelques lycées techniques, pour approfondir certains aspects pédagogiques de la formation initiale : économie- gestion, psychologie-sociologie, communication et la diététique sportive.

Diplôme Universitaire de Technologie génie biologique option diététique (DUT)

1ère année

L’enseignement en 1ère année est commun aux autres spécialités : informatique, physique - chimie, mathématiques, biochimie et biologie. En fin de première année est abordée la diététique avec un stage de 4 semaines en collectivité.

2ème année

La 2ème année aborde la nutrition générale, l’ensemble des pathologies adulte et celles de l’enfant, les régimes thérapeutiques. Les étudiants doivent effectuer 13 semaines de stages en restauration collective et en milieu hospitalier.

Exception

Après deux années en licence scientifique, il est possible de faire le DUT en un an dans certaines universités. Il s’agit d’une année de « spécialisation ».

Modification des études

Les professionnels et l’Association des Diététiciens de la Langue Française (ADLF) réfléchissent sur une réforme des études. Ils souhaitent améliorer la qualité de la formation initiale en complétant certains enseignements pour actualiser avec de nouvelles matières et en développant la formation expérientielle avec une augmentation des stages. Les articles du Code de la Santé Publique L 4371-2 « Seules peuvent exercer la profession de diététicien et porter le titre de diététicien, accompagné ou non d'un qualificatif, les personnes titulaires du diplôme d'Etat mentionné à l'article L. 4371-3 ou titulaires de l'autorisation prévue à l'article L. 4371-4 » et L 4371-3 « Le diplôme mentionné à l'article L. 4371-2 est le diplôme d'Etat français de diététicien.

Les modalités de la formation, ses conditions d'accès, ses modalités d'évaluation ainsi que les conditions de délivrance du diplôme d'État sont fixées par voie réglementaire » formalisent cette réforme des études avec un diplôme d’état de niveau Licence. Ainsi ce nouveau cursus pourra s’inclure dans le système LMD (Licence-Master-Doctorat) prévu par les accords de Bologne.

Évolutions

Passerelles courtes

  • Cadre de santé d’unité de soins et d’activités paramédicales,
  • Cadre de santé formateur en soins

Passerelles longues

  • Cadre supérieur de santé de secteur de soins et d’activités paramédicales,
  • Métiers des soins et des activités paramédicales

Conditions d’exercice en France

Pour exercer en France, il existe deux conditions:

Premier cas

Etre titulaire d’un diplôme français.

Deuxième cas

Dans le cas d’un diplôme étranger, pour exercer en France, il convient de faire une demande d’autorisation à la commission professionnelle compétente du Conseil supérieur des professions paramédicale sous réserve d’ :

  • Avoir la nationalité d’un de 25 états de l’Union Européenne ou de la confédération Suisse,
  • Avoir un diplôme acquis ou reconnu dans l’un des états de l’Union Européenne et y permettant l’exercice de la profession.

Si le diplôme n’est pas celui de l’Union Européenne, il est possible d’obtenir le diplôme en France avec une dispense de scolarité.

Pour bénéficier de l’autorisation, le demandeur doit :

  • Avoir un diplôme sanctionné par une formation réglementant la profession,
  • Avoir un diplôme sanctionné par une formation ne réglementant pas la profession mais en ayant deux années d’exercices dans ce pays au cours des derniers 10 ans.
  • Avoir un diplôme sanctionné par une formation, délivré par un pays tiers, mais reconnu dans un pays européen, réglementant la profession avec justification de deux ans d’expérience professionnelle dans l’Etat membre.

Après examen du dossier, la commission professionnelle compétente du Conseil supérieur des professions paramédicale se prononce soit pour :

  • Le refus de reconnaissance du diplôme,
  • La reconnaissance de l’équivalence avec délivrance de l’autorisation d’exercer,
  • L’obligation de se soumettre à des mesures de compensation dans le cas où il existe des différences entre la formation suivie et la formation française.

Rémunérations

Publics

En classe normale, le salaire brut varie en début de carrière de 1 400 € à 2 100 € en fin de carrière. Certains grades sont accessibles au bénéfice de l’ancienneté ou sur concours qui permettent l’accès à de nouvelles fonctions.

En étant diététicien, il est possible de passer le :

  • Concours de professorat d’Economie Social et Familial (ESF),
  • Diplôme Universitaire (DU) ingénierie de la santé en Institut Universitaire Professionnalisé (IUP),
  • Master de la gestion et du développement social ou le management de la santé.
  • Institut de Formation des Cadres de Santé
  • Concours de Directeur de Soins
Rémunération
ÉchelonIndice brut de référenceAncienneté moyenneRémunération nette au 1/03/02
(primes et indemnités permanentes comprises) (1)
Diététicien de classe normale
8 ème
1 er
568
322
Total 21 ans Fin de carrière : 2117.85 €
Début de carrière : 1371.55 € (2)
Diététicien de classe supérieure
6 ème
1 er
638
471
Total 14 ans Fin de carrière : 2346.48 €
Début de carrière : 1815.88 €
Diététicien cadre de santé
8 ème
1 er
740
430
Total 19 ans Fin de carrière : 2748.32 €
Début de carrière : 1751.81 €
Diététicien cadre supérieur de santé
6 ème
1 er
780
625
Total 14 ans Fin de carrière : 2951.71 €
Début de carrière : 2442.67 €
  1. Nouvelle bonification indiciaire (13 points majorés), prime spécifique, indemnité de sujétion spéciale (13 heures), prime de service "mensualisée" au taux moyen de 7,5 %, prime d'encadrement, le cas échéant.
  2. Bénéfice d'une bonification d'ancienneté d'un an qui permet d'accéder directement au troisième échelon.

Privés

Les salaires dans le secteur privé sont régis par des Conventions Collectives.

Libéral

La rémunération en libéral n’est pas règlementée et les honoraires sont libres en fonction de sa clientèle.

En industrie

Dans l’industrie agro-alimentaire et pharmaceutique, les revenus dépendent de la fonction exercée.

Les organisations professionnelles

En France

L’Association de Diététiciens de Langues Française (ADLF) a été créé en 1954.

Ses missions sont :

  • De Fédérer et représenter la profession,
  • D’accompagner le diététicien,
  • D’informer les adhérents.

Ses actions sont :

  • Le lobbying avec la réforme des études et la mise en place d’un Diplôme d’Etat
  • L’organisation d’évènements professionnels,
  • La communication et l’édition comme la revue « Information diététique ».

Associations francophones

L'Ordre Professionnel des Diététistes du Québec (OPDQ) a pour missions :

  • D’assurer la protection du public en matière de nutrition humaine et d’alimentation,
  • De l'amélioration de la santé de la population et des individus.

L'Association Nationale des Diététiciens du Luxembourg (ANDL) a été créé en 1985. Ses missions sont :

  • De grouper les diététiciens du pays et créer entre eux des relations de collaboration et de solidarité professionnelle,
  • D’assurer la défense des intérêts professionnels,
  • D’agir en faveur de la promotion de la profession de diététicien,
  • De promouvoir la diététique au Luxembourg,
  • De l’organisation de formations continues.

L'Association Suisse des Diététiciens/iennes Diplômées (SVDE) a pour but :

  • D’informer les membres au sujet des questions actuelles de diététique et de nutrition,
  • De développer et encourager la formation continue régulière,
  • De collaborer avec les Ecoles de Diététiciens reconnues,
  • De représenter les intérêts de ses membres auprès des autorités et des autres organisations professionnelles dont les buts sont similaires,
  • De développer les contacts et la collaboration avec les organisations nationales et internationales qui ont des intérêts analogues,
  • De saisir les possibilités d’informer le grand public sur des questions relatives à l’alimentation.

En Europe

La Fédération Européenne des Associations de Diététiciennes (EFAD) créée en 1978 est représentée au Conseil de l’Europe par un diététicien.

Ses objectifs sont :

  • De favoriser le développement de la profession diététique,
  • De développer la diététique à un niveau scientifique et professionnel dans l'intérêt commun des associations de membres,
  • De faciliter la communication entre les associations diététiques nationales et d'autres organismes (professionnel, éducatif, et gouvernemental)
  • D’encourager une meilleure situation de nutrition à la population des pays membres du Conseil de l'Europe.

Dans le monde

Le Comité International des Associations de Diététiciens (ICDA) a été créé en 1952. Il organise des congrès internationaux comme le Xème congrès en 1988, à Paris qui a réuni 2 000 personnes.

La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE)

La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) peut se faire via une formation continue grâce au DUT génie biologique option diététique

Condition d’admission

  • Etre titulaire d’un bac scientifique avec une année au minimum à l’université dans le domaine de la biologie,
  • Justifier de trois ans minimum d’expérience professionnelle.

Après :

  • Etude du dossier,
  • Entretien et le test de niveau,

L’admission se fait après l’acceptation d’une commission pédagogique.

Organisation

La formation est constituée de 1365 heures dont 840 heures d’enseignement sur deux semestres avec un stage pratique de 15 semaines minimum et un projet tutoré.

Financement

La demande de financement doit être effectuée 4 mois avant la formation.

Pour les salariés, il existe le plan de formation ou le congé individuel de formation. Par contre pour les demandeurs d’emploi, le financement est personnel.

Contenu pédagogique

L’enseignement comporte :

  • la nutrition générale,
  • l’enseignement spécialisé,
  • les sciences économiques et de gestions,
  • les relations humaines,
  • les travaux d’intégrations à la vie professionnelle.

Les Diététiciens et l’Europe ou l’exercice professionnel à l’étranger

Formation

La formation se décline de deux façons :

  • Avec une licence : de 3 à 5 années d’études. C’est le cas pour l’Autriche, la Finlande, la Hongrie, l’Italie, les Pays-Bas, la Turquie, la Belgique, la Grèce, l’Irlande, la Lituanie, la Suède et le Royaume-Uni.
  • Sans licence. C’est le cas du Danemark, France, Allemagne, Norvège, Pologne et Suisse.

Notons qu’en France, la formation dure deux ans. L’instance internationale des diététiciens exige que la France se mette en conformité rapidement.

PaysNombre d’heures / Enseignement et stagesAnnées
Irlande 7 200 4,5
Hollande 6 720 4
Autriche 6 600 3
Allemagne 5 244 3
Belgique 5 148 3
Danemark 4 958 3 (2+1)
Suède 4 800 3
Royaume-Uni 4 350 4
Grèce 3 840 4
Espagne 3 600 3
Italie 3 567 3
France 2 400 2

Source : www.adlf.org

Nombre de diététiciens

Dans le monde, il existe 100.000 diététiciens sans compter la Chine, l’Amérique du sud et l’Afrique dont 25.000 en Europe et plus de 5.000 en France. En France de nombreux postes restent encore à créer dans le secteur hospitalier et en santé publique.

Réflexion

Le métier de diététicien est en pleine évolution pour :

  • Gagner en autonomie et développer son rôle spécifique, de profession de santé
  • Etre reconnu en « expert de la diététique appliquée »,
  • Participer à l’évaluation du statut nutritionnel du patient,
  • Avoir un rôle incontournable dans les équipes de support nutritionnel,
  • Privilégier l’appréciation de la « qualité alimentaire » en l’humanisant.

Source : www.sante.gouv.fr

Revue professionnelle

Santé et alimentation

Bien se nourrir au quotidien est loin d'être anodin. Les habitudes alimentaires sont souvent liées à la tradition familiale, au milieu dans lequel on évolue et à l'âge. Il est aujourd'hui bien connu que la survenue de certaines maladies dépend de notre alimentation.

4 numéros par an

Editeur : Elsevier Masson

Webographie

  • Loi n° 2007-127 du 30 janvier 2007 ratifiant l'ordonnance n° 2005-1040 du 26 août 2005 relative à l'organisation de certaines professions de santé et à la répression de l'usurpation de titres et de l'exercice illégal de ces professions et modifiant le code de la santé publique (1) (Titre résultant de la décision du Conseil constitutionnel n° 2007-546 DC du 25 janvier 2007)

Métier

Débouchés

Formation

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Pour la relecture de cette page.

Julie HUBERTRédactrice infirmiers.com julie.hubert@infirmiers.com


Source : infirmiers.com