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Hôpitaux et cliniques : Le Point dresse son nouveau palmarès

Publié le 20/08/2015

Le CHU de Lille et le centre hospitalier privé Saint-Grégoire (Vivalto santé) de l'agglomération rennaise arrivent en tête des palmarès 2015 des hôpitaux et des cliniques établis par l'hebdomadaire Le Point dans son édition à paraître ce jeudi.

Cette année, Le Point dresse un palmarès sur la prise en charge des troubles du comportement alimentaire.

Il s'agit de son 19ème palmarès pour les hôpitaux publics et privés à but non lucratif et du 16ème pour les cliniques. Pour le public et le privé à but non lucratif, le trio de tête du tableau d'honneur, établi à partir de 61 spécialités médicales et chirurgicales, reste identique depuis plusieurs années. Le CHU de Lille arrive en tête devant ceux de Toulouse (première place en 2014) et Bordeaux, suivis des Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP, Paris) et des CHU de Montpellier, Tours, Nantes, Rennes et Nancy. Le CHU de La Réunion fait son entrée au palmarès, à la 43ème place. Parmi les 50 établissements du tableau d'honneur figurent principalement des CHU - CHR et leurs sites mais aussi sept hôpitaux privés à but non lucratif (hôpitaux privés de Metz, Institut mutualiste Montsouris -IMM- à Paris, hôpital Foch à Suresnes -Hauts-de-Seine-, hôpital Saint-Joseph à Marseille, groupe hospitalier Saint-Joseph à Paris, groupe Diaconesses-Croix-Saint-Simon à Paris, et la clinique mutualiste de Saint-Étienne) et quatre centres hospitaliers (les Hôpitaux civils de Colmar, le CH du Mans, le CH intercommunal Belfort-Montbéliard -Doubs- et le CH de La Roche-sur-Yon -Vendée).

S'agissant du tableau d'honneur des cliniques (à partir de 37 spécialités), le CH privé Saint-Grégoire arrive en tête pour la sixième année consécutive. Il est suivi des établissements suivants : hôpital privé Jean-Mermoz à Lyon (Générale de santé), Nouvelles cliniques nantaises, centre hospitalier privé Saint-Martin à Caen (Générale de santé), clinique de l'Anjou à Trélazé (Maine-et-Loire), polyclinique de l'Atlantique à Saint-Herblain (Loire-Atlantique, Vedici), hôpital privé de la Louvière à Lille (Générale de santé), clinique de l'Union à Saint-Jean (Haute-Garonne, Ramsay Générale de santé), polyclinique du parc Rambot à Aix-en-Provence et clinique Saint-Pierre à Perpignan (MédiPôle Partenaires).

Cette année, le CHU de Lille arrive en tête devant ceux de Toulouse et Bordeaux.

Comment le palmarès est-il dressé ?

Les classements reposent sur un questionnaire, auquel ont répondu 247 hôpitaux, 328 cliniques et 17 centres de la vision, ainsi que sur les données du programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI), et d'autres sources ponctuelles comme les listes des centres de compétences de l'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) ou des centres d'excellence en hypertension artérielle. Ils se fondent sur plusieurs critères (activité, notoriété, ambulatoire, technicité, spécialisation, coeliochirurgie, indice de gravité des cas traités, évaluation de la mortalité) qui donnent au final une note sur 20. En ouverture du dossier de 62 pages, Le Point pose la question "Sommes-nous toujours les meilleurs?", 15 ans après le classement du système de santé français comme le meilleur au monde par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il observe toutefois qu'aucun expert ne peut à ce jour dire si la France est toujours numéro un. Parmi les bons points, le magazine évoque l'une des plus faibles sommes restant à la charge du patient, la confiance de la population, la compétence des professionnels, une espérance de vie parmi les plus élevées, l'"excellence" du système hospitalier et un très faible taux de mortalité prématurée évitable. Ce tableau est nuancé par les problèmes géographiques et sociaux d'accès aux soins, le déficit de la sécurité sociale et le triplement de la dette des hôpitaux en 10 ans. L'hebdomadaire consacre par ailleurs un article de trois pages aux difficultés budgétaires des Hospices civils de Lyon (HCL), intitulé "Quand les médecins hospitaliers craquent". Il revient sur l'impact sur l'exercice quotidien et le rejet de l'état des prévisions des recettes et des dépenses (EPRD) par la commission médicale d'établissement. Dans deux encadrés sont abordées les difficultés des assistances publiques-hôpitaux de Paris (AP-HP) et de Marseille (AP-HM). Enfin, l'hebdomadaire fait le point sur les effets secondaires des traitements prometteurs dans le cancer (médicaments ciblés et l'immunothérapie), sur la chirurgie de l'hypophyse et sur la mutualisation des urgences cardiaques entre les HCL et l'hôpital de Villefranche-sur-Saône (Rhône).

Les établissements prenant en charge les troubles du comportement alimentaire entrent dans le palmarès.

Psychiatrie publique : palmarès pour trois pathologies

Le Point consacre sept pages à la psychiatrie. En 2014, il avait évalué pour la première fois les structures publiques pour deux pathologies : la dépression et la schizophrénie. Il a ajouté cette année un palmarès sur la prise en charge des troubles du comportement alimentaire. L'hebdomadaire s'est fondé pour ces trois classements sur le recueil d'information médicalisé en psychiatrie (Rim-P) et un questionnaire auquel ont répondu 58 centres hospitaliers spécialisés (CHS) et 132 CH et CHU. L'AP-HP et l'AP-HM "n'ont pas donné suite" à sa demande de "disposer des données hospitalières psychiatriques détaillées établissement par établissement". Il dresse la liste des 50 "meilleurs" établissements par pathologie, en se fondant, pour la dépression et la schizophrénie, sur 15 critères et, pour les troubles du comportement alimentaire, sur quatre critères (information du public, existence d'un centre expert, activité médicale et activité psychiatrique). Sur ces troubles, le CHU de Nantes, l'hôpital Sainte-Anne à Paris et le CHU de Saint-Etienne arrivent en tête des 324 hôpitaux les prenant en charge. 

Concernant la dépression, l'hôpital Sainte-Anne (Paris) arrive en tête, comme en 2014, des 355 établissements la prenant en charge, suivi de l'établissement public de santé (EPS) Ville-Evrard à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) et du CHS Montfavet à Avignon (Vaucluse). Les Hôpitaux de Saint-Maurice (Val-de-Marne), à la deuxième place du classement 2014, ne sont pas dans le palmarès 2015 et le CHS Gérard-Marchant à Toulouse, troisième en 2014, est 15ème. Sur les 356 hôpitaux traitant la schizophrénie, l'hôpital Sainte-Anne (Paris) arrive en tête -il était troisième en 2014-, suivi des CHS de Saint-Egrève (Isère) et Montfavet. Le CHU de Montpellier, premier en 2014, est 50ème, et les Hôpitaux de Saint-Maurice, deuxièmes en 2014, sont absents du classement.

Deux reportages accompagnent les trois palmarès sur la psychiatrie. L'un porte sur le traitement des troubles du comportement alimentaire (TCA) à l'hôpital Saint-Jacques du CHU de Nantes et l'autre, intitulé "l'incroyable revanche des électrochocs", sur des séances de sismographie à l'hôpital Sainte-Anne à Paris.


Source : infirmiers.com