Les cas confirmés de grippe A(H1N1) dans le monde ont franchi la barre des 10.000, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) diffusé mercredi sur son site internet.
L'organisation internationale fait état de 10.243 cas confirmés dans 40 pays, dont 80 sont décédés. Il y a eu 413 nouveaux cas confirmés, dont un nouveau décès, depuis le dernier bilan mardi.
Les Etats-Unis affichent le plus grand nombre de cas (5.469), suivis par le Mexique (3.648), le Canada (496), le Japon (210), l'Espagne (107) et le Royaume-Uni (102).
Le Mexique a le nombre de décès le plus important (72), suivi par les Etats-Unis (6), le Canada (1) et le Costa Rica (1).
Au Japon, où le nombre de cas a considérablement augmenté ces derniers jours même si la plupart des patients présentent des symptômes modérés, les autorités sanitaires ont annoncé mercredi la fermeture jusqu'à la fin de la semaine de 4.500 écoles dans les préfectures occidentales d'Osaka et de Hyogo.
Le campus de l'université de Shiga, qui abrite 18.000 étudiants, a également été fermé après la découverte d'un patient infecté par le nouveau virus.
Aucun cas n'a cependant été recensé à Tokyo, où quatre personnes de retour de l'étranger font cependant l'objet d'examens.
DES DONNEES AMERICAINES SUR DES CAS GRAVES
Les autorités sanitaires de la Californie ont fourni mardi des détails sur les 30 premiers cas sérieux de A(H1N1) survenus dans cet Etat américain. Ils comprennent un nourrisson prématuré qui a été infecté à l'hôpital et plusieurs personnes qui avaient déjà des problèmes de santé sérieux.
"Environ deux tiers des patients (...) avaient au moins un état sous-jacent les plaçant à risque", a indiqué le Dr Anne Schuchat, des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains.
Cinq patients étaient des femmes enceintes, ce qui avait déjà été souligné auparavant, la grossesse étant connue pour être un état à risque de complication pour n'importe quel type de grippe.
Certains des patients sont toujours hospitalisés avec une maladie très sévère. Il n'y a pas eu de co-infection bactérienne dans les cas investigués, contrairement à ce qui est habituellement observé pour les cas sévères de grippe saisonnière, a souligné le Dr Schuchat.
Enfin, a-t-elle ajouté, "nous avons été surpris par la fréquence d'obésité parmi les cas sévères que nous suivons". Il n'est cependant pas clair si le fait d'être obèse rend les patients plus vulnérables ou si cette fréquence représente la réalité actuelle de l'obésité dans la population américaine, a précisé la spécialiste.
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