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Grève des spécialistes libéraux : près de 680 blocs opératoires de cliniques privées pourraient fermer à partir de lundi

Publié le 21/07/2006

Annoncée depuis mars par l'Union nationale des chirurgiens de France (UCDF), l'AAL et le Syndicat national des gynécologues-obstétriciens français (Syngof), cette grève pourrait mobiliser plusieurs milliers de praticiens. Ces spécialistes protestent en particulier contre le non respect d'une partie des accords entre médecin, Etat et assurance maladie d'août 2004 sur la chirurgie, l'inflation des primes en responsabilité civile professionnelle (RCP) et l'inclusion des dispositifs médicaux implantables (DMI) dans les tarifs des groupes homogènes de séjours (GHS).

Ce mouvement étant prévu de longue de date, ses promoteurs affirment que la plupart des cliniques, ont pris soin de prévenir leurs patients et que les chirurgiens ont procédé au report des opérations initialement programmées pour le milieu de l'été. Le suivi postopératoire pour des interventions antérieures à lundi, y compris les accouchements, sera assuré par les équipes médicales, a expliqué le Dr Guy-Marie Cousin, président du Syngof, lors d'une conférence de presse. Mais lorsqu'une femme sur le point d'accoucher se présentera dans un établissement dont les praticiens participent à la mobilisation, elle sera redirigée vers l'hôpital le plus proche, sauf cas d'urgence vitale, a-t-il précisé.

Dans un communiqué publié jeudi, la fédération Sud-Santé s'est inquiétée du fait que "les hôpitaux publics devront assumer le surplus d'activité dans une période où les personnels sont déjà soumis à de fortes pressions". La fédération dénonce un "détournement de grève remettant en cause la continuité des soins".

La fédération CGT de la santé a dressé un constat comparable, jugeant que les fermetures de blocs opératoires voire de cliniques "auront pour conséquence d'engorger encore plus les services de l'hôpital public déjà saturés tout au long de l'année". "La grève reste un droit revendiqué et légitime mais la forme choisie nous interpelle", a estimé la CGT dans un communiqué publié mercredi. "Ces praticiens actionnaires masqueraient-ils leur départ en congés par une utilisation abusive du droit de grève, en lien avec l'obligation faite aux salariés de prendre leurs congés sur cette même période ?", s'interroge la CGT santé. La fédération demande donc un "contrôle de l'utilisation des sommes perçues par ces établissements pour remplir leur mission de service public alors qu'ils ne respectent pas leurs engagements envers les populations"./vg/mr/ajr


Source : infirmiers.com