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Fonction publique hospitalière: la grève a rassemblé 8% des personnels, selon la Dhos

Publié le 08/02/2007

La grève a été lancée par plusieurs fédérations syndicales de la fonction publique (CGT, FO, FSU, Unsa, Solidaires) pour demander une revalorisation des salaires suite à l'annonce mi-janvier du ministre de la fonction publique, Christian Jacob, d'une rallonge de 0,3 point sur les salaires des fonctionnaires des trois fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière), portant à 0,8% la hausse prévue au 1er février. Cette hausse était considérée comme insuffisante par les syndicats, rappelle-t-on

"Les premiers chiffres de la mobilisation de ce jour dans la FPH font état, dans les établissements de 35 départements, d'un taux de mobilisation de 17,96% pour un taux de participation de 8,02%", indique la Dhos.

Pour les CHU, le taux de mobilisation était de 14,10% et celui de participation de 7,71%.

L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a indiqué jeudi à l'APM que les taux de mobilisation et de participation s'élevaient jeudi respectivement à 12,20% et 7,16% dans ses établissements (sans compter les hôpitaux Rothschild à Paris et Corentin-Celton à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine)).

S'agissant du ministère de la santé et les services qui en dépendent, le ministère de la fonction publique a précisé dans un communiqué que la participation à la grève était de 6,91% à la mi-journée: 2,43% pour l'administration centrale et 7,68% dans les services déconcentrés.

Les cinq organisations syndicales exigent "l'ouverture immédiate de véritables négociations" portant sur "le maintien du pouvoir d'achat du point en 2006, l'augmentation des salaires pour 2007 sur la base minimum de l'inflation prévue, soit 1,8%, le rattrapage sur les pertes intervenues depuis 2000 (plus de 6%) et une refonte globale de la grille indiciaire".

Elles dénoncent aussi une dégradation des conditions de travail, la multiplication des attaques contre le service public et des "réductions massives d'emplois et de recrutements publics".


Source : infirmiers.com