Chaque personne a un rôle bien défini selon l'ordre d'arrivée au lit du malade et selon l'organisation de chaque service.
le premier infirmier
- reconnaît l'arrêt cardio-respiratoire,
- alerte en restant auprès du malade pour le réanimer (numéro d'alerte différent selon le service), celui-ci doit prévoir d'appeler du renfort d'au moins deux infirmiers et d'un médecin,
- débute la réanimation cardio-respiratoire dans le délai des trois minutes après le choc.
le deuxième infirmier
Assiste le premier dans les manœuvres de réanimation cardio-respiratoire (un au massage cardiaque externe, l'autre à la ventilation artificielle par oxygène à 15 litres/minute à l'aide d'un ballon type Ambu).
le troisième infirmier
- s'assure de la présence du chariot d'urgence,
- prépare le matériel nécessaire à la réanimation
- mise en place d'un plan dur sous le malade (sauf si les infirmiers 1 et 2 l'ont déjà placé)
- préparer le matériel d’aspiration
- défibrillateur semi-automatique : s'il est présent sur le chariot d'urgence, l'infirmier doit l'installer et placer les électrodes sur le malade. Par la suite, ce sont les infirmiers 1 et 2 qui se chargent du défibrillateur
- le plateau d'intubation qui comprend des sondes d'intubation de différents calibres, le nécessaire pour l'aspiration trachéale, le laryngoscope opérationnel avec différentes lames, une pince de Magill, du sparadrap, une seringue de 10 ml, des canules de Guédel de différentes tailles
- drogue d'urgence : adrénaline pour injection intra-trachéale, (3 ml dans une seringue de 10 ml de chlorure de sodium montée sur une sonde d'aspiration de diamètre 10) et adrénaline intraveineuse (1 mg par ml dans une seringue de 10 ml),
Le matériel étant préparé, l'infirmier doit poser une à deux voies veineuses (de gros calibre, 14, 16 ou 18 Gaujes) afin qu'à l'arrivée du médecin tout soit prêt.
Dès que le troisième infirmier a terminé, il peut relayer un de ses collègues, au M.C.E. ou à la ventilation.
en présence du médecin
- poursuite du M.C.E. et de la ventilation,
- prescription de la médication (adrénaline, bicarbonate…),
- intubation oro-trachéale ou naso-trachéale,
défibrillation (choc électrique externe) si fibrillation ventriculaire (200 joules puis 200 joules, puis 360 joules).
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