Ces deux personnes travaillaient dans l'unité d'isolement (encore appelée unité de "cohorting" ou de regroupement de patients) mise en place dans l'établissement depuis septembre 2006 et qui peut accueillir jusqu'à 10 patients symptomatiques à C. difficile, a précisé à l'APM l'attaché de communication du CH de Lens.
Ces deux agents ont commencé à souffrir de diarrhées respectivement le 26 novembre 2006 et le 27 décembre 2006, à la suite d'un traitement antibiotique prescrit pour des raisons médicales personnelles par leur médecin traitant.
Dans un cas, la souche épidémique 027 a été trouvée. L'acquisition de la souche s'est faite vraisemblablement au cours de l'exercice professionnel. La cause exacte reste difficile à établir mais la contamination a eu "probablement pour origine une faille dans les mesures d'isolement qui finissent par se banaliser", indique le CH de Lens dans son communiqué.
L'agent a été placé en arrêt de travail au total pendant un mois environ. Elle n'a pas été réaffectée dans l'unité d'isolement, afin de prévenir tout risque de récidive.
Dans l'autre cas, il ne s'agissait pas de la souche 027, mais d'une souche "communautaire" sans lien avec l'épidémie que connaît le CH de Lens. L'acquisition de la souche n'est donc pas liée dans ce cas à l'exercice professionnel même si la diarrhée a été déclarée en maladie professionnelle avant les résultats d'analyses, ajoute l'attaché de communication.
L'état de santé des deux agents est à ce jour jugé satisfaisant par le service de médecine préventive du CH de Lens.
Il a été décidé que tout agent de l'unité d'isolement recevant un traitement par antibiotique, pour quelque raison que ce soit, doit être reçu par le service de médecine préventive, qui juge alors du risque réel d'infection par C. difficile. Une mutation provisoire de l'agent peut être décidée si nécessaire.
Le CH de Lens fait partie des établissements de santé les plus touchés par l'épidémie d'infections à C. difficile dans le Nord-Pas-de-Calais.
L'Institut de veille sanitaire (InVS) a précisé lundi à l'APM qu'aucun autre cas d'infection à C. difficile n'avait été signalé chez le personnel soignant au sein des établissements touchés depuis le début de l'épidémie, en dehors de ces deux cas survenus au CH de Lens.
INFOS ET ACTUALITES
Deux cas d'infection à Clostridium difficile au sein du personnel soignant à l'hôpital de Lens
Publié le 25/01/2007
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Source : infirmiers.com
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