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Des infirmières québécoises en France, c’est peut-être pour bientôt

Publié le 02/07/2010

Le 17 novembre 2008, le président Sarkozy signait à Québec une entente entre la France et le Québec actant le principe général de reconnaissance réciproque des qualifications professionnelles entre les deux pays. Cet accord précisait la méthode suivie et, dans une annexe, fixait la liste des professions dites prioritaires, dont celle des infirmiers.

Il faut rappeler que la législation française actuelle prévoit que seules les infirmières ressortissantes de la Communauté Européenne, d’Andorre et de Suisse, parlant français et avec un diplôme en soins généraux reconnu dans leur pays peuvent travailler en France.

Pour s’établir au Québec, les infirmières françaises doivent passer un examen professionnel.
Après négociations, les Ordres infirmiers des deux pays (Québec et France) viennent de signer conjointement un « arrangement en vue de la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles ».
Il « permettra aux infirmières et aux infirmiers des deux pays de bénéficier d’une simplification des démarches et d’un meilleur accueil, enfin d’être accompagnées par des pairs lors de leur intégration. »

Pour obtenir la reconnaissance de ses qualifications professionnelles, l’infirmier français ou québécois devra :

  • Etre titulaire du diplôme d’état (IDE) ou du titre de formation ;
  • Etre inscrit au tableau de l’Ordre des infirmiers de son pays ;
  • Réussir un stage d’adaptation de 75 jours en milieu clinique dont le contenu et les modalités seront agrées par l’Ordre des infirmiers.

La réalisation de ce stage permettra de s’adapter plus rapidement aux différences de culture, de pratiques et de collaboration.
Les principes qui ont guidé cet arrangement sont :

  • la protection du public, notamment la protection de la santé et de la sécurité du public ;
  • le maintien de la qualité des pratiques professionnelles ;
  • le respect des normes relatives à la langue française ;
  • l’équité, la transparence et la réciprocité ;
  • l’effectivité de la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles. »

L’application de cet « arrangement » nécessite un décret, non encore paru. La date où il entrera en vigueur n’est pas encore connue.
Contrairement aux infirmières Espagnoles, les infirmières Québécoises n’auront pas la barrière de la langue pour venir travailler dans notre pays. Mais y accepteront-elles les conditions de travail, en particulier les salaires offerts par les hôpitaux français ? L’avenir nous le dira…

Source : La mobilité des infirmiers entre la France et le Québec s’organise

Guy ISAMBART
Rédacteur en chef
www.infirmiers.com
guy.isambart@infirmiers.com


Source : infirmiers.com