Petite question par curiosité :
êtes-vous infirmier ?

Merci d'avoir répondu !

INFOS ET ACTUALITES

Cueillez dès aujourd’hui les « Rose » de la vie...

Publié le 25/05/2012

Rose Magazine, semestriel féminin « haut de gamme » dédié aux femmes atteintes d'un cancer, présente son deuxième numéro « Printemps-Eté ».Le ton, vivifiant et léger, autour de sujets pourtant sensibles et douloureux met en valeur la ligne éditoriale : le droit à la féminité.

En octobre 2011, en plein cœur « d’octobre rose », le mois dédié au cancer du sein, une initiative tout à fait remarquable fleurissait dans l’univers de la presse : l’éclosion d’un magazine semestriel chic, élégant voire glamour au titre doux et colorée : « Rose ».  Rose Magazine, dédié aux femmes qui traversent l’épreuve du cancer , affichait en effet d’emblée la couleur, sans pathos ni voyeurisme, se positionnant avant tout comme un magazine « féminin » où l’imagination et la vitalité priment.
Fort de ce premier succès, Rose Magazine, financé en partie par la Ligue contre le cancer grâce aux dons qu'elle reçoit et par la publicité, sortait le 21 mai 20121 son deuxième numéro, « Printemps-Eté », encore plus fort en couleurs que le premier. La une en témoigne avec le message suivant « Je veux un bel été » sous le visage lumineux d’une jeune actrice, Emilie Deville, en rémission d’un cancer.

Pour Céline Lis-Raoux, directrice de la rédaction, « ce numéro estival se devait d’être à la hauteur des attentes de toutes celles qui vivent la maladie cancéreuse – ou l’ont vécu – et pour qui conserver leur féminité est un combat permanent. Parce que l’été rime souvent avec petits bonheurs futiles, l’enjeu, de taille, était de dérouler des sujets graves et denses mais avec légèreté et bonne humeur ».

« Rose n’est pas un magazine qui parle de maladie, mais un magazine qui parle de vie »

Le pari est plutôt réussi car parmi les sujets récurrents (sexe, mode, poids, beauté, bronzage...) qui font la une de tous les féminins au moment des beaux jours, Rose ne fait pas l’impasse, au contraire, abordant même frontalement ces questions, en toute authenticité. « Le sexe, par exemple, n'intéresse que très peu les médecins qui soignent le cancer. Ils éludent. Or la sexualité ne s'interrompt pas avec la maladie », insiste Céline Lis-Raoux. Les femmes qui témoignent l’affirment, lorsque le corps s’épuise, la complicité, la sensualité prennent le relais du désir : il est donc question de « caresse », de « tendresse », de « partage ».

De la même façon, Rose ose le rapprochement suivant : « être malade et sexy, c’est possible ». Le reportage réjouissant proposé nous montre quatre femmes en séance d’effeuillage burlesque au Crazy Horse qui se métamorphosent sous l’œil bienveillant du photographe. « Le corps est tellement mis à mal avec les traitements qu’on perd le contact avec sa féminité. Or pourquoi se cacher quand on a un cancer. Avoir des stigmates ne ferait-il plus de nous les égales des autres femmes ? Quand on est malade, on n’est pas moins belle ou sexy qu’une autre » estime Estelle . Et Guillemette de rajouter : « la maladie nous fige dans une image négative de nous-mêmes. Pour s’en libérer, on ne doit rater aucune occasion de se faire du bien et, surtout, de s’aimer un peu plus... ».

Autre reportage fort et courageux : « C’est ma tête et je l’assume », les portraits et témoignages de six femmes qui , un jour, on dû tout raser pour se présenter au monde encore plus nue que nue ; ces quelques pages de ce numéro sont sans doute les plus fortes – et aussi les plus belles - des quelques 163 de ce numéro estival.

Parmi les sujets plus douloureux, Rose aborde la question de l’annonce du diagnostic de cancer. Médecins, psys, infirmière... ils s’interrogent et échangent : comment « bien » annoncer à quelqu’un qu’il a une maladie grave. Un sujet sur les avancées réelles du Plan Cancer tente également de faire le point objectivement: la France manque-t-elle de cancérologues, égalité des soins : où en est-on ?, y aura-t-il de l’argent pour continuer...

On trouvera enfin dans ce nouveau numéro de Rose des conseils en tout genre : astuces beauté et conseils bronzage, psychologie, humour, mode, recettes de cuisine, voyages...

Encore une fois Rose Magazine mène sa guerre pour le droit à la féminité et le combat est joli. « Beauté, désir, sensualité, on nous reprochera sans doute ce parti pris épicurien soulignent de concert Céline Lis-Raoux et Céline Dupré, directrice de la publication, mais c’est le parti pris de la vie, le parti pris de Rose ».

Note

1. Conférence de presse pour la présentation de Rose Magazine n°2, 22 mai 2012, Paris.

En savoir plus sur Rose Magazine

Rose Magazine, tiré à 200.000 exemplaires, est actuellement distribué gratuitement aux patientes dans les établissements de soins, publics et privés, centre de lutte contre le cancer, ERI (Espaces Rencontres Informations), dans les 13 comités départementaux de la Ligue nationale contre le cancer et, c'est nouveau, dans les 370 magasins "Petit Casino" des villes de moins de 2 000 habitants pour assurer une distribution dans les zones les plus isolées.

Bernadette FABREGAS
Rédactrice en chef Infirmiers.com
bernadette.fabregas@infirmiers.com


Source : infirmiers.com