Canicule : une prime de 90 à 130 euros versée aux agents hospitaliers

"La prime est individuelle et d'un montant brut de 130 euros pour les personnes ayant travaillé 6 jours et plus ou d'un montant brut de 90 euros pour les personnes ayant travaillé moins de 6 jours" entre le 7 et le 19 août 2003, indique le directeur de la DHOS Edouard Couty.

Elle sera accordée dans les établissements qui ont connu "un taux de suractivité supérieur à 20% par rapport à une période identique de référence" et devra si possible être intégrée dans les rémunérations de décembre, précise-t-il.

Son affectation aux agents est du ressort du chef d'établissement après communication sur les critères d'attribution auprès de toutes les instances locales. Mais elle devra concerner "toutes les catégories socioprofessionnelles" qui ont contribué à l'effort produit, souligne Edouard Couty.

Dans une lettre accompagnant cette circulaire et adressée plus particulièrement aux directeurs d'établissements publics et privés sous dotation globale, Jean-François Mattei indique que cette prime vise à reconnaître "la mobilisation particulière des personnels hospitaliers et médicaux présents" pendant la canicule.

Selon un tableau annexé à la lettre du directeur de la DHOS et à la lettre du ministre, un montant estimé à près de 28,5 millions d'euros sera réparti entre les régions pour la financer.

L'Ile-de-France devrait obtenir le montant le plus élevé, à environ 7,5 millions d'euros. Elle est suivie de Rhône-Alpes avec 3 millions d'euros environ, de PACA avec 2 millions d'euros, de l'Aquitaine, de Midi-Pyrénées et du Centre avec environ 1,4 million d'euros chacune, du Nord-Pas-de-Calais avec 1,1 million et de la Bourgogne avec un peu plus d'1 million./san