Le chef de l'Etat s'est exprimé vendredi à l'occasion d'un colloque organisé à la Cité des sciences et de l'industrie pour la journée mondiale de lutte contre la maladie. Il a dévoilé à cette occasion les premières pistes du futur plan dont l'élaboration a été confiée au Pr Joël Ménard.
Outre la dimension éthique, la recherche et les malades jeunes, le parcours du malade est la troisième orientation définie par le président.
Dans la partie sur le parcours du malade, Nicolas Sarkozy a notamment insisté sur sa volonté de développer l'attractivité des métiers médico-sociaux.
Citant "les médecins, les infirmières, les aides-soignantes, les agents de service, les assistantes sociales, les aides médico-psychologiques, les psychologues, les psychomotriciennes, les orthophonistes, les ergothérapeutes, les auxiliaires de vie sociale", Nicolas Sarkozy a d'abord rendu "hommage" dans son discours "au magnifique dévouement" de ces professionnels.
"Une grande partie des efforts permis par le plan serait ruinée si la question de l'attractivité des métiers n'était pas traitée", a expliqué le chef de l'Etat, soulignant son souhait de revaloriser "la condition des métiers médico-sociaux".
"Comment demander à une aide-soignante de rester motivée (...) d'écouter, de veiller pendant près de 40 ans quand sa seule perspective est d'être payée 1.100 euros par mois?", a demandé Nicolas Sarkozy, insistant sur "le rôle crucial" joué par l'aide-soignante pour la personne malade en établissement.
Il a précisé qu'il n'imposerait "pas aux gestionnaires d'établissements des mesures salariales brutales qui les fragiliseraient". "Des réévaluations" seront "possibles dans certains secteurs plus que dans d'autres", mais "devront être assorties de contreparties, par exemple sur la gestion des horaires de travail, et programmées dans le temps", a-t-il annoncé.
Insistant sur l'intérêt d'une "formation régulière" des personnels, il a estimé que l'attractivité passait aussi par l'amélioration des "perspectives de carrière de personnel".
Il a notamment suggéré le développement de passerelles entre métiers. "Grâce à la validation des acquis de l'expérience (VAE), une aide-soignante (...) pourrait devenir infirmière sans partir de zéro", a-t-il proposé.
"Dans la même logique une infirmière, ne pourrait-elle pas prétendre (...) à l'accès à des professions plus spécialisées? Nous avons tout à gagner du décloisonnement des filières. Il faut que l'ascenseur social fonctionne pour tous", a-t-il déclaré.
Il a aussi estimé que la maladie d'Alzheimer appelait de nouvelles compétences, notamment en matière de "coordination, à la frontière du médical et du social".
PROMOTION DES PRINCIPES DU SYSTEME LMD
Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il souhaitait "promouvoir" les principes du système LMD.
"Il n'est sans doute pas souhaitable d'appliquer (...) à l'ensemble des professions de santé et des professions médico-sociales les principes du système LMD. Mais utiliser à bon escient les avantages du LMD pour favoriser l'ascenseur social et les professions intermédiaires, c'est ce que j'entends favoriser", a-t-il déclaré.
INFOS ET ACTUALITES
Attractivité des métiers médico-sociaux
Publié le 22/09/2007
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Source : infirmiers.com
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