Petite question par curiosité :
êtes-vous infirmier ?

Merci d'avoir répondu !

INFOS ET ACTUALITES

Apnée du sommeil : 7% de Français concernés

Publié le 01/02/2012

La prévalence du syndrome d'apnée du sommeil diagnostiqué est de 2,4% et celle des symptômes évocateurs de cette pathologie de 4,9%, soit une prévalence estimée à 7,3%, dans l'enquête santé et protection sociale (ESPS).

Ces résultats ont été présentés en session orale du Congrès de pneumologie de langue française (CPLF) qui s'est tenu à Lyon les 28 et 29 janvier 2012.

L'ESPS est une enquête bisannuelle réalisée par l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) depuis 1998 et porte sur un échantillon représentatif de ménages de France métropolitaine, rappelle-t-on.

En 2008, l'autoquestionnaire incluait des données sur les troubles respiratoires au cours de sommeil chez les adultes (16 ans ou plus). Les symptômes évocateurs d'apnée du sommeil ont été définis par des ronflements fréquents associés à une somnolence diurne excessive (score d'Epworth supérieur à 10 points) et/ou à des apnées observées par l'entourage, indiquent Claire Fuhrman de l'Institut de veille sanitaire (InVS) et ses collègues dans le résumé de leur communication.

Les données de 12.203 adultes ont été analysées: un diagnostic connu d'apnée du sommeil a été déclaré par 2,4% d'entre eux et des symptômes évocateurs d'apnée du sommeil ont été retrouvés chez 4,9%, confirmant une prévalence et un sous-diagnostic importants en France.

Parmi les personnes interrogées, 2,7% ont déclaré avoir déjà eu un enregistrement du sommeil, une proportion qui s'élevait à 15,1% des personnes ayant des symptômes évocateurs.

Des symptômes évocateurs d'apnée du sommeil étaient rapportés chez 8% des hypertendus et 11% des obèses en particulier. Ils étaient respectivement 27% et 26% à avoir déjà eu un enregistrement du sommeil.

L'enquête indique aussi qu'un quart des personnes avec des symptômes évocateurs d'apnée du sommeil ont déclaré avoir une hypertension artérielle.

Cette étude confirme la nécessité d'améliorer le diagnostic du syndrome d'apnée du sommeil, concluent les auteurs. Ces chiffres rejoignent ceux publiés en 2007 provenant d'une étude menée dans 10 centres d'examens de santé du Centre-Ouest, note-t-on.


Source : infirmiers.com