AP-HP : Les hôpitaux gérontologiques particulièrement touchés par le manque d'effectifs

L'écart entre les effectifs présents et les emplois budgétés atteint en effet plus de 25% à l'hôpital Sainte-Perine (Paris XVIème), plus de 22% à Bretonneau (Paris XVIIIème), plus de 21% à l'hôpital Vaugirard (Paris XVème), plus de 20% à l'hôpital Charles Richet (Villiers le Bel, Val d'Oise) et plus de 11% à l'hôpital Charles Foix (Ivry-sur-Seine, Val de Marne).

Des disparités existent aussi parmi les hôpitaux de court séjour de l'AP-HP.

Deux hôpitaux situés dans le nord et l'est parisien enregistrent des taux assez importants : plus de 12% pour l'hôpital Tenon (XXème) et plus de 10% pour l'hôpital Lariboisière (Xème).

L'hôpital Saint-Antoine (XIIème) et l'hôpital Necker (XVème) présentent quant à eux des situations plus favorables avec des écarts atteignant respectivement - 0,19% et - 2,38%. L'hôpital européen Georges Pompidou (HEGP, XVème) ne rencontre pour sa part pas de difficultés.

Des disparités peuvent être également constatées entre les hôpitaux de court séjour situés en dehors de Paris. Par exemple, l'hôpital Louis Mourier (Colombes, Hauts-de-Seine) connaît un écart de - 9,4% alors que pour l'hôpital Henri Mondor (Créteil, Val-de-Marne) le manque ne s'élève qu'à 0,25%.

Ces indications sur le manque d'effectifs ont été fournies par la direction générale de l'AP-HP pour justifier sa décision d'affecter 200 agents ayant bénéficié d'une formation de promotion professionnelle dans les établissements souffrant des difficultés les plus importantes.

Quelque 130 élèves infirmières, soutenues par plusieurs syndicats, ont manifesté vendredi matin devant le siège de l'AP-HP pour protester contre cette décision./san