Certains disent adapter leurs horaires à leur vie d'aidants, d'autres ont préféré arrêter de travailler, certains enfin sont obligés de s'absenter régulièrement. Selon l'enquête, la majorité des répondants travaillent tandis que 9% d’entre eux ont cessé leur activité professionnelle de façon temporaire (reconversion professionnelle, chômage, arrêt maladie…). Parmi les sondés actifs, 73% déclarent travailler à temps plein. «Ils sont donc nombreux à devoir jongler entre leurs obligations professionnelles et leur rôle d’aidant», note ainsi l'enquête. «Une situation délicate qui peut avoir un impact sur la carrière professionnelle mais aussi sur la qualité de vie de ces accompagnateurs. Ils trouvent malgré tout le temps de s’occuper de leur parent atteint de la maladie d’Alzheimer de façon quotidienne ou hebdomadaire, et pour 97% des sondés, de façon bénévole».
43% des aidants contraints de délaisser leur vie professionnelle
Malgré un emploi du temps chargé, 57% des sondés affirment parvenir à concilier vie professionnelle et rôle d'aidant. Les 43% restants déclarent à l’inverse être contraints de délaisser leur vie professionnelle pour soutenir leur proche Alzheimer.
Par ailleurs, trois sondés sur quatre indiquent devoir adapter leur emploi du temps professionnel à leurs obligations d’aidant. Cependant, même si des progrès restent à faire : 67% des aidants interrogés se disent compris par leurs collègues et employeurs au sujet de la difficulté qu’ils éprouvent à coordonner vie professionnelle et rôle d’aidant.
9 répondants sur 10 affirment ne pas détenir le statut d’aidant familial
L'étude nous apprend encore que la plupart des aidants interrogés n’ont pas connaissance des solutions existantes pour les soutenir dans leur rôle d’aidant : neuf répondants sur dix affirment même ne pas détenir le statut d’aidant familial. Près de 69% d’entre eux n’ont jamais sollicité de congé proche aidant et 63% déclarent n’avoir jamais bénéficié de l’AJPA (l’Allocation journalière du proche aidant, versée par la CAF)*.
Enquête réalisée à l'occasion de la Journée mondiale Alzheimer le 21 septembre 2023 par Retraite Plus, un organisme d'orientation en maison de retraite et EHPAD. Retrouvez tout le détail de l'enquête en cliquant ici.
* Lorsqu’un salarié est contraint de réduire ou de cesser ponctuellement son activité professionnelle pour prendre soin de son parent Alzheimer, il peut sous certaines conditions, obtenir l’AJPA (l’Allocation journalière du proche aidant, versée par la CAF) et percevoir ainsi une indemnité journalière (62.44 € par jour ou 31.22 € par demi-journée) sur une durée maximale de 66 jours sur l’ensemble de son parcours professionnel.
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