Parvenir à voir, même si elle n’ose pas l’avouer d’entrée, qu’une femme enceinte est victime de violences de la part de son conjoint : c’est ce à quoi une gynécologue et une interne de la maternité de Beaumont vont former, dans les prochains mois, le personnel hospitalier et plus largement les professionnels de santé.
L’idée de sensibiliser le personnel de la maternité aux violences conjugales est venue d’un constat. Au début de l’été, le docteur Anastasia Chudzinski gynécologue obstétricienne, et Marie Mysoet, interne en gynécologie obstétrique, ont vu plus que d’ordinaire des femmes enceintes, objectivement victimes de violences, venir consulter aux urgences de la maternité de Beaumont. Et cela les a interpellées d’autant plus que la grossesse est une période sensible, au cours de laquelle un conjoint est davantage susceptible de devenir violent.
À la faculté, nous sommes très bien formés pour repérer les enfants victimes de violences, mais pour les femmes, c’est beaucoup plus flou
, admet le Dr Chudzinski. D’où l’attention à prêter aux femmes qui disent, par exemple, être tombées sur le ventre… Au terme de cette formation, les deux médecins espèrent une augmentation du dépistage.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de la Voix du Nord.
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