Le collectif de quelque 1100 médecins
qui dénonce le manque de moyens dans les hôpitaux publics, a annoncé ce vendredi 17 janvier qu’il maintenait ses menaces de grève administrative, à l’issue d’une rencontre jugée décevante avec la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Pour le moment, le compte n’y est pas du tout
, et les praticiens membres du collectif vont donc aller au bout de (leur) démarche
de grève administrative, a déclaré devant la presse, au sortir de cette rencontre au ministère, l’un de leur porte-parole, le Pr Stéphane Dauger, chef du service de réanimation pédiatrique à l’hôpital Robert Debré, à Paris. Agnès Buzyn ne voit pas l’hôpital s’écrouler
, a regretté son confrère le Pr Xavier Mariette, chef du service de rhumatologie de l’hôpital Bicêtre. Les propositions de la ministre constituent un traitement au rabais, un sparadrap
, alors que l’urgence est d’augmenter les salaires pour arrêter la fuite des soignants
, selon lui.
Dans un communiqué diffusé après la rencontre avec six membres du collectif, la ministre a souligné que sa priorité était de mettre en oeuvre les mesures annoncées en novembre dans le cadre de son plan d’urgence pour l’hôpital.
Celui-ci comprend une rallonge budgétaire et une reprise de dette étalées sur trois ans, ainsi que des primes pour certains personnels
. Agnès Buzyn a proposé la poursuite d’un dialogue renforcé
pour le suivi de ces dispositions et pour l’élaboration de nouvelles mesures à venir
.
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