En février dernier, l’Association nationale des puéricultrices (teurs) diplômé(e)s et des étudiants (ANPDE) était reçue par la DGOS dans le cadre du projet de réforme des autorisations sanitaires portant notamment sur le décret de périnatalité. Lors de cette réunion l’ANPDE a été entendue notamment sur les problématiques de terrain auxquelles sont confrontées les professionnels. La DGOS confirmait alors l’apport de l’association et l’intégrait de fait dans le groupe de travail et de réflexion du décret.
Par communiqué, l'ANPDE déclare que c’est par la presse qu'elle apprend le lancement des travaux avec une première réunion de travail le vendredi 6 juillet 2018
à laquelle, malgré les multiples sollicitations ces derniers jours de l’association représentant les professionnels de la petite enfance auprès du Ministère
, aucun membre de la profession infirmière ne sera présent. Une décision, selon l'ANPDE, d'autant plus étonnante qu'à l’issue des ces réunions de travail, il sera question de fixer la composition des équipes soignantes et notamment le nombre d’infirmières puéricultrices en unité obstétrique, de néonatalogie, de réanimation néonatale et en soins intensifs néonataux
. De plus, la révision de ce décret de périnalité doit également préciser les conditions d’accueil des parturientes, des mères et des nouveau-nés avec notamment l’aspect primordial favorisant la relation et le lien mère-enfants. L'ANPDE rappelle ici qu’il s’agit, à travers cette mission, du rôle majeur de l’infirmière puéricultrice. Aussi, est-il navrant que la DGOS dans son projet de décret fasse l’économie, de nouveau, du savoir-faire des professionnels dès lors qu’il s’agit de la profession infirmière
. La DGOS a rappelé aux représentants de l’ANPDE que ces réunions étaient exclusivement réservées aux Collèges Nationaux professionnels. Si les collèges médicaux sont représentés, il est à déplorer l’absence de sollicitations tout à la fois de l’ANPDE et du Collège Infirmier Français (CIF) déplore l'ANPDE.
Ceci paraît d'autant plus paradoxal, à l'heure où priorité est donnée par le gouvernement à la politique de santé de l’enfant, accompagnée d'une mise en avant du rôle des infirmières puéricultrices. L'ANPDE s’interroge donc sur les raisons qui poussent aujourd’hui la DGOS et le Ministère à mener ces réflexions concernant l’exercice professionnel des infirmiers avec pour seuls interlocuteurs les représentants médicaux.
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