Les trois quarts des patients qui suivent une chimiothérapie subissent des troubles du goût et de l’odorat. Dès les premières semaines de traitement, ils peuvent perdre l’envie de se nourrir : leur état nutritionnel et leur moral en sont affaiblis. C’est pourquoi le Groupe APICIL, le CNRS, Elior, l’Institut Paul Bocuse et l’université de Lyon 1 se sont engagés ensemble pour mener un programme de recherche original, dont l’ambition est de transformer la pause repas des patients en un moment de plaisir et de détente. La thèse sera menée par Kenza Drareni (Université Lyon 1), co-dirigée par Moustafa Bensafi, chercheur CNRS au Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/Université Jean Monnet/Inserm), et par Agnès Giboreau, directrice de la recherche à l’Institut Paul Bocuse (associée à l’Université Lyon 1).
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