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EN BREF

Quid du suivi en ville des patients atteints de cancer

Publié le 18/10/2017

Selon le document Études et Résultats, n°1034, octobre 2017, intitulé "Suivi des patients atteints de cancer : les généralistes favorables à des échanges renforcés avec l’hôpital", alors que le nombre de patients atteints d’un cancer progresse, les médecins généralistes sont de plus en plus sollicités pour assurer leur prise en charge. Cependant, un tiers des généralistes n’ont suivi aucune formation complémentaire en lien avec la cancérologie. Si les médecins considèrent leur rôle dans l’accompagnement de la fin de vie et le suivi psychologique de ces patients comme particulièrement important, les deux tiers éprouvent des difficultés pour accompagner la fin de vie, gérer les effets indésirables des traitements ou prendre en charge les séquelles du cancer. Le manque de transmission d’information en provenance des hôpitaux ou des médecins spécialistes dans les délais utiles est souvent évoqué comme une source de difficultés. Ainsi, au moment de l’annonce du diagnostic, seuls 31 % des médecins disposent d’une information complète sur la pathologie de leurs patients, telle qu’elle est recommandée par le plan Cancer. De même, en dépit des recommandations, plus de 20 % des généralistes, faute de pouvoir contacter facilement l’oncologue référent, choisissent d’adresser aux urgences un patient immunodéprimé déclarant une fièvre élevée pendant le week-end.

Comme on le voit, un travail sérieux de coordination doit être renforcé entre la médecine hospitalière et le suivi en ville.


Source : infirmiers.com