Ils sont praticiens hospitaliers de différentes spécialités et disciplines, signataires d'une lettre adressée à Edouard Philippe, Premier ministre, rappelant qu'une précédente lettre ouverte à l'attention d'Agnes Buzyn, en septembre dernier, est restée lettre morte. Ils alertent, une fois encore sur le fait qu'ils ne sont plus en mesure aujourd'hui de remplir leur mission de service public. S’agissant de soins nous vous alertons sur une mise en danger de la vie d’autrui et non-assistance à personne en danger. Mise en danger de la population qui s’adresse à nous, et mise en danger des professionnels qui doivent remplir cette tâche sans en avoir les moyens. Les décès médiatisés survenus récemment en sont les malheureux témoignages. Il ne s'agit pas de faits isolés mais de signes patents de la dégradation nationale des services hospitaliers
. Ils l'affirment avec force : nous ne renonçons pas à notre mission. Nous souhaitons participer activement à une politique de soins ambitieuse
. Alors, expliquent-ils, il faut repenser les articulations entre la médecine de ville et l’hôpital et il faut réinjecter au plus vite dans le système de santé les moyens indispensables. Il s'agit de stopper immédiatement toute fermeture de lit, suppression de poste soignant et d'embaucher du personnel formé ou à former au plus vite
.
Les 175 médecins signataires de cette lettre ouverte soulignent qu'il est plus important de diriger nos efforts vers le meilleur que d'uniformiser toutes les pratiques et gommer toutes les différences. Nous devons participer à cette reconstruction.
Et de demander une nécessaire rencontre
avec Edouard Philippe.
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