Une méta-analyse, publiée ce lundi 8 janvier dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention, établit un lien entre le travail de nuit à long terme et l'augmentation du risque de 11 types de cancers différents chez la femme, parmi lesquels le cancer du sein et le cancer de la peau. Les chercheurs ont constaté que les femmes qui travaillent de nuit pendant de longues années présentaient un risque accru de cancer de la peau (41%), du sein (32%), de cancers digestifs (18%) par rapport aux femmes qui ne travaillaient pas en horaires décalés. A chaque tranche de cinq ans de travail de nuit supplémentaire, l'étude montre que le risque de cancer du sein augmente de 3,3%.
Les infirmières en première ligne
Les résultats de ces nouveaux travaux (basés sur 61 études internationales incluant au total 3.909.152 femmes vivant en Europe, aux Etats-Unis, en Australie et en Asie) montrent que les infirmières qui travaillent de nuit pendant de longues années sont particulièrement exposées : elles ont 19% de risques supplémentaires d'être touchées par le cancer que les autres. Le risque augmenté observé atteint 35% pour le cancer du système digestif (estomac, œsophage, foie, pancréas, côlon-rectum) et 28% pour le cancer du poumon chez ces soignantes. Les infirmières ont également le plus grand risque de développer un cancer du sein (58%) si elles travaillaient le quart de nuit.
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