En déplacement à Caen jeudi 5 juin, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement Supérieur et Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, ont confirmé une réforme dont on connaissait déjà les contours : dès la rentrée 2018, les étudiants en soins infirmiers seront inscrits à l'université et accéderont aux services universitaires, une mesure qui s'inscrit dans le cadre de l'universitarisation des formations en santé.
Mais les infirmiers ne sont pas les seuls concernés par ces bouleversements. Les études de médecine vont également subir une petite révolution
avec la fin prochaine des épreuves classantes nationales (ECN) des futurs internes en médecine, qui interviennent à l’issue de la sixième année de médecine pour déterminer la spécialité que rejoindront les futurs praticiens et qui seront remaniées pour les étudiants débutant leur externat (4e année) en 2019. Le redoutable examen sera remplacé par 3 notes : un examen en fin de 5e année qui valide les acquis, un examen en fin de 6e année plus axé sur les aspects cliniques, avec par exemple des épreuves en simulation, et une prise en compte du parcours de l'étudiant, notamment de ses stages. Contrairement aux ECN actuels, où les candidats ne peuvent échouer même s'ils ont 0, la nouvelle évaluation exigera une moyenne de 10 sur 20 pour accéder à l'internat. Un changement de taille : il y aura toujours un classement final mais on peut imaginer que des critères soient pondérés en fonction de la spécialité
demandée, ont indiqué les ministres.
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