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EN BREF

Les disparités d’activité des SMUR s’expliquent en partie par les moyens dédiés et les caractéristiques des territoires

Publié le 18/12/2019

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) vient de publier son nouveau bilan sur les activités des 455 structures mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR) en France. D'après les données, en 2017, ceux-ci ont effectué 577 800 interventions « primaires » (c’est-à-dire des prises en charge de patients en situation d’urgence médicale hors de l’hôpital), soit 8,7 sorties pour 1 000 habitants.

Or, les SMUR sont plus actifs dans certains départements. En effet, on remarque que les taux d’intervention sont inférieurs à 6 pour 1 000 habitants dans dix départements et supérieurs à 13 pour 1 000 habitants dans dix autres. Par exemple, en 2017, les SMUR sont sortis 27 fois pour 1 000 habitants en Haute-Corse, contre 3 fois pour 1 000 habitants en Loire-Atlantique. 

Apparemment, ces disparités territoriales d’activité sont en partie le reflet des moyens dédiés aux SMUR, des caractéristiques de leurs établissements de santé de rattachement, des territoires qu’ils couvrent et des populations qui résident dans ces territoires. Ainsi, les SMUR qui assurent de nombreux transports interhospitaliers font moins de sorties primaires. Par ailleurs, ceux dont l’aire d’intervention est étendue ou dont davantage d’habitants résident loin de l’établissement de rattachement ont aussi un taux d’intervention plus faible. C’est aussi le cas pour les SMUR ayant une forte concentration de services d’accueil des urgences à proximité.Enfin, les SMUR couvrant une population plus défavorisée socialement ou dont le taux d’affections de longue durée est plus élevé ont en général un taux d’intervention plus élevé.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé pour lire cette publication de la DREES.


Source : infirmiers.com