Chaque année, environ 150 000 personnes sont victimes d’un AVC – le sang ne parvient plus à irriguer correctement le cerveau soit parce qu’une artère est bouchée (AVC ischémique) soit parce qu’il y a une hémorragie. 110 000 personnes sont hospitalisées, 30 000 en décèdent et plusieurs milliers en gardent des séquelles lourdes. En outre, le nombre d’AVC augmente de 5 % chaque année en France. Aujourd’hui, la prise en charge des AVC ischémiques (80 % des AVC) aigus repose sur une thrombolyse intraveineuse réalisée dans les plus brefs délais, au sein d’une des 139 unités neurovasculaire (UNV) de territoire ou de recours. Cet acte consiste à injecter dans un délai de 4h30 après l’apparition des premiers signes un produit qui va désagréger le caillot obstruant l’artère et permettre que le sang circule à nouveau. Depuis quelques années, une seconde technique a été mise au point : la thrombectomie mécanique. Il s’agit d’un geste de neuroradiologie interventionnelle (NRI) qui consiste à extraire le caillot de façon mécanique avec un dispositif médical spécifique. Celle-ci est efficace quand l’occlusion touche certaines grosses artères cérébrales.
Dans un premier travail en 2016, la HAS a évalué et reconnu l’efficacité de la thrombectomie mécanique lorsqu’elle est réalisée dans un délai de 6 heures après le début des symptômes, soit d’emblée en association avec la thrombolyse intraveineuse, soit en recours après échec d’un traitement par thrombolyse intraveineuse, soit seule en cas de contre-indication à la thrombolyse intraveineuse. Cette technique apporte un bénéfice en matière d’autonomie et améliore la qualité de vie à terme. C'est pourquoi aujourd’hui, la HAS publie un second rapport formulant des préconisations pour permettre le déploiement rapide de cette technique sur l’ensemble du territoire.
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